samedi 25 août 2012

Georges et Michel Costa : Musique Magique (Partie 2/4)


Pour lire la précédente partie de l'interview (partie 1/4), veuillez cliquer ici

Dans l’ombre des studios : Avez-vous déjà accompagné des chanteurs américains de passage à Paris ?

Georges Costa : On avait accompagné Stevie Wonder pour le centenaire de la Tour Eiffel.

Michel Costa : Il avait un grand chœur de gospel qui n’était pas bien en place, et on nous a appelés au dernier moment.


Stevie Wonder en concert sur le parvis de la Tour Eiffel en 1989, accompagné par un choeur amateur (en blanc) et quelques choristes professionnels (en noir) dont les Costa

Georges Costa : On a aussi accompagné Perry Como dans un show qui était tourné chez Maxim’s, avec Jean-Claude Briodin et Olivier Constantin. On jouait les serveurs et on chantait.

Michel Costa : On avait chanté pour le playback, c’était assez pointu. Et les serveurs n’arrivaient pas à être synchrones. Donc on nous a demandé « vous ne voulez pas faire les serveurs ? ». On a dit oui et on avait des espèces de toques.

DLODS : Perry Como reflétait une certaine image de douceur et de modestie.

Georges Costa : Il était très sympa. Les Américains sont adorables. Et à la télé on avait accompagné Ray Charles en direct dans une émission de Dorothée, avec les Fléchettes.

DLODS : Vous avez souvent travaillé avec Dorothée ?

Georges Costa : Oui car à une époque on travaillait beaucoup pour AB, on enregistrait beaucoup de génériques pour ses émissions. On a accompagné Dorothée en studio et pour des shows télé, mais pas pour les spectacles.

DLODS : Avez-vous participé à la création de la chaîne « AB » IDF1 ?

Michel Costa : Oui, on a enregistré des trucs pour eux. On est allé voir Dorothée pour son retour à l’Olympia, elle est avec une nouvelle équipe qui est très sympa.

DLODS : A côté de toute cette activité de choristes qui est devenue votre activité principale, écriviez-vous des chansons et enregistriez-vous encore des disques en duo?

Georges Costa : On a arrêté les disques en duo parce qu’on avait trop de boulot, mais on faisait quand même des chansons pour les autres.

Michel Costa : On faisait beaucoup de pubs, de chœurs, de chansons. Et en 1980, Georges a une bonne idée, il trouve « Cocotiers ». On a produit ce titre de A à Z et on l’a enregistré chez un pote qui avait son propre studio, Celmar Engel, et on a rajouté Slim Pezin (grand guitariste studio, NDLR).

Georges Costa : « Cocotiers » est beaucoup passée en radio, on en a vendu 100.000 disques, donc ça a été un mini-tube, et on a enchaîné avec « Musique Magique » qui a pas mal marché aussi.

Michel Costa : Oui, on a fait pas mal de télés : 20h30, Drucker. Puis après le troisième a moins bien marché, donc on a un peu arrêté.

Georges Costa : Et comme à cette période on faisait beaucoup de pubs en tant que compositeurs, ConfiPote, Afflelou, etc.

DLODS : Radio et télé ?

Georges Costa : Oui, les deux…


Michel et Georges Costa chantent "Musique Magique"

DLODS : Comment vous répartissez-vous la composition entre vous?

Georges Costa : On compose toujours ensemble.

Michel Costa : Ou l’un commence et l’autre termine. Ou alors il y a un qui fait tout, mais on signe à deux. On a toujours tout partagé, c’est ce qui était convenu au départ… Donc on a fait de tout, et surtout quelque chose dont on ne se doutait pas qu’il nous amènerait à un grand tournant de notre vie : les jingles de NRJ, qui étaient un genre de boutade au départ. C’était la première radio libre, qui passait beaucoup notre disque, en 81.

DLODS : Avez-vous participé à la création de NRJ ?

Michel Costa : Non. Carrère qui était notre maison de disques à l’époque nous appelle et nous dit : « Voilà, il y a une radio libre (on les appelait comme ça à l’époque) qui passe beaucoup votre disque. » NRJ passait notre disque à tout berzingue, et le ton était très sympa, ça nous rappelait les radios américaines qu’on écoutait dans notre jeunesse. On s’est dit ça c’est sympa, ils n’ont aucun habillage pour l’instant car c’est fait de bric et de broc, on va leur proposer des jingles. Et donc on a fait une dizaine de jingles qui ont marqué l’histoire de NRJ, qui sont devenus « le » son NRJ de l’époque, mais nous à l’époque on ne le savait même pas, on avait fait ça comme ça. Ca leur a tellement plu qu’ils nous ont demandé une deuxième vague pour le disque d’après, et puis après on ne s’en est plus occupé, on était trop pris par d’autres choses et on ne faisait plus de disques. Et pas mal d’années plus tard, dans les années 90, NRJ est devenu quelque chose d’énorme sans qu’on s’en soit rendu compte. Max Guazzini voulait retrouver le son original de NRJ et nous cherchait sans savoir que c’étaient nous qui avions fait ces fameux jingles. Par l’intermédiaire d’une fille de pub qui nous connaissait, on s’est retrouvé, et du coup on a refait des habillages pour NRJ. Ce faisant, le groupe a pris beaucoup d’importance, il a acquis Chérie FM, donc on a fait des jingles pour Chérie FM. Comme c’étaient les deux plus grosses radios, plein d’autres radios locales nous ont demandé de faire leur habillage. On a fait Europe 2, Sud Radio, RTL2, RFM, ça n’a pas arrêté. NRJ a racheté Nostalgie, Rire et Chansons donc on a fait les jingles de toutes ces radios. C’est maintenant notre activité majeure avec le doublage.

DLODS : Les jingles sont relativement courts… Comment arrivez-vous à vous renouveler à chaque fois ?

Georges Costa : Il faut se creuser la tête, mais c’est comme dans tout…

Michel Costa : On essaie de jouer sur les couleurs, les instruments, les manières de composer, les styles, les solistes qu’on change assez souvent : ma fille Karine Costa chante pour Chérie FM, on a plutôt des blacks pour NRJ. On essaie de varier les couleurs des timbres et les mélodies. C’est vrai que ce qu’on entend bien souvent, ce sont des extraits de jingles qui font cinq secondes, mais le jingle en général fait une quinzaine de secondes dans c’est quand même une petite chanson au départ. Et avec les tempos qui changent, les instrumentations, des cuivres, des guitares, des choses comme ça, on arrive à en faire pas mal.

DLODS : Les jingles que vous faits pour Nostalgie sont très sympas, ce sont des « pastiches » de chansons des années 60/70/80 (Elvis Presley, les Rolling Stones, Boney M, etc.). Vous avez dû vous amuser à les réaliser ?

Michel Costa : Oui, c’est rigolo, parce que ce sont des clins d’œil, des clichés, donc évidemment la direction est plus facile à prendre. Mais dans les autres, sur NRJ c’est plus du son de maintenant, donc on travaille beaucoup plus avec les sequencers, les synthétiseurs. Sur RTL 2 c’est plus pop rock donc on sort toutes les guitares, RFM c’est plus de la pop, donc plus funky. On a l’impression que ce sont un peu les mêmes mais il y a toujours des variantes. 

 
Jingles pour Nostalgie composés et interprétés par les Costa

DLODS : Quels sont les chanteurs que vous engagez ?

Michel Costa : Les chanteurs ce sont nous à 80%, avec aussi Jean-Marie Marrier, et pour les filles on prend beaucoup Karine, Joniece Jamison, Mimi Felixine et Sylvie N’Doumbé.

DLODS : J’ai vu dans votre studio d’enregistrement un banjo, un tambourin, des guitares, une balalaïka. De quel instrument jouez-vous personnellement?

Georges Costa : Un peu de guitare, et de piano. Et pas très bien, mais maintenant avec les ordinateurs, pas besoin de bien jouer. L’essentiel est de savoir ce qu’on fait.

DLODS : Avez-vous des concurrents pour cette activité de jingles ?

Michel Costa : Bien sûr. Mais on a des concurrents en choristes, en doublage -Claude Lombard et d’autres-, c’est comme partout…

DLODS : Vous vous occupez quand même de presque toutes les radios privées, à part peut-être RTL…

Michel Costa : Oui. Et encore, on ne compose pas les jingles de RTL… mais on les chante (rires) ! Ce sont nos voix qu’on entend.

DLODS : Après cette activité de jingles qui a pris beaucoup d'importance dans votre carrière, comment en êtes-vous venus à la direction musicale de doublages ?

Georges Costa : En 1989, Fred Taïeb (ancien responsable des doublages Disney, et fondateur des studios Dubbing Brothers, NDLR) nous a appelés pour travailler sur Davy Crockett, où il y avait quelques chansons à doubler.

DLODS : Vous étiez engagés pour en faire la direction musicale ou en tant que choristes seulement?

Michel Costa : Non en tant que choristes. Il avait un problème : il avait du mal à trouver le son qu’il fallait, n’était pas satisfait du résultat… Il nous a dit « on ne vous connaît pas, mais vous pourriez essayer de faire cette série ». On l’a fait, ça lui a plu. Il nous a donné toute la série à faire et a proposé ensuite à Georges de prendre la direction musicale des nouveaux Disney.

DLODS : A cette même période vous avez travaillé en tant que simples choristes pour Le Triomphe de Babar et Astérix et le Coup du Menhir, où l’on peut reconnaître vos voix dans la chanson « Zonked »…

Georges Costa : Pour Babar, Fred nous a recommandé à Georges Claisse. Il y avait deux ou trois chansons, des chœurs, et il fallait faire chanter Jacques Balutin à un moment. Et pour Astérix, c’est Michel Colombier qu’on connaissait depuis longtemps qui nous a appelés. On a enregistré ça au Palais des Congrès.

 "Chanson de Zephyr" du Triomphe de Babar (1989) interprétée par Jacques Balutin et les choeurs (Dominique Poulain, Francine Chantereau, les Costa, Olivier Constantin, Jean-Claude Briodin)

DLODS : Avez-vous reçu une formation particulière pour la direction musicale de doublages ?

Georges Costa : Non, parce que la direction musicale, qu’est-ce que c’est: lire la musique, les partitions, choisir ou en tout cas proposer des gens pour les rôles solistes. Et il faut pour les chœurs que ce soit juste et en place. Et ça, ça fait partie du métier de musicien, que ce soit pour un doublage ou une publicité, pour un jingle ou la chanson, c’est pareil. Soit c’est juste et en place, soit ça ne l’est pas.

Michel Costa : Il y a des orientations naturelles. Il y a des gens qui naturellement écrivent bien les cuivres, les entendent bien, il y a des arrangeurs qui sont plus spécialisés dans des violons. C’est vrai que pour diriger des chœurs, c’est plus facile pour un chanteur lui-même parce qu’on sait quelle est la difficulté, bien plus qu’un musicien. Mais à part ça, il y a certainement de mauvais directeurs musicaux choristes et de très bons directeurs musicaux pianistes.

DLODS : Quel est précisément le travail d’un directeur musical de doublages ?

G. Costa dirigeant La Maison de Mickey
Georges Costa : On reçoit un DVD préliminaire avec les chansons qui ne sont pas forcément finies, parfois même ils les échangent en cours, j’écoute déjà de quoi il s’agit afin de penser à un casting, et on procède à ce casting. Le décideur choisit les solistes qu’il veut en fonction de ce casting. Et de mon côté je choisis les choristes en fonction des partitions et de ce qu’il y a à faire, je convoque les artistes et dirige les séances de doublage.

DLODS : Dans quelles circonstances faites-vous passer des essais ?

Georges Costa : Pour les gros films il y a des essais, et pour les séries il n’y en a pas car c’est le générique qui les intéresse principalement.

DLDS : Et comment choisissez-vous les chanteurs à qui vous faites passer ces essais ?

Georges Costa : Il y a des gens qui m’envoient des CDs et des MP3 que j’écoute. Et puis je me dis « tiens, il est intéressant », je garde le disque et quand il y a un essai à faire je réécoute mes CD, vois si ça peut coller éventuellement.

Michel Costa : Les castings ça se fait un peu au feeling. Parfois un choriste me dit « Tiens il y a une chanteuse que je connais, je ne sais pas si tu la connais, je vais t’envoyer un CD, etc. ». Et vous ne les connaissez pas toutes. C’est impossible de connaître tout le monde.

Georges Costa : Je regrette qu’il n’y ait pas plus de castings.

Michel Costa : Mais de temps en temps les castings pour un film nous servent pour une fois d’après.

DLODS : Et pour les choristes avec qui vous avez l’habitude de travailler : gardez-vous des échantillons de leurs voix ?

Georges Costa : On connaît leurs voix donc on n’a pas besoin de castings, on a suffisamment travaillé avec eux.

Michel Costa : Moi je connais bien ma fille Karine (rires), mais elle a quand même fait le casting pour Aladdin. C’était d’ailleurs drôle comme affaire, car Georges n’avait pas du tout pensé à elle, et elle a insisté pour le faire. Les castings, c’est l’occasion de découvrir des gens.

DLODS : A vos débuts à la direction de doublages, avez-vous recruté des choristes qui faisaient partie des équipes des directeurs musicaux qui vous ont précédé pour faire une sorte de transition, ou avez-vous directement commencé avec une jeune équipe ?

Georges Costa : J’écoutais la VO et je me demandais qui était le plus approprié à faire ça. Quand c’était un peu entre guillemets un peu « vieillot », je prenais des voix un peu de l’époque, quand c’était plus moderne, je prenais d’autres personnes.

Michel Costa : En doublage on a travaillé principalement avec des gens avec qui on avait l’habitude de travailler en studio.

Georges Costa : Par contre pour les solistes c’est totalement ouvert. C’est celui qui correspond le mieux.

DLODS : Pour les chœurs, est-ce toujours le même type de formations ? (exemple : 3 ténors, 2 barytons, une basse, etc.) Est-ce vous qui le déterminez ou recevez-vous des consignes ?

Georges Costa : Non, ça dépend. Pour les gros films j’essaie de respecter ce qu’ils mettent sur la creative letter : par exemple, trois barytons, trois ténors, trois alti, etc. Pour les séries, comme ils n’ont pas de budget, on réduit un peu les coûts : deux hommes et deux femmes au lieu de 4+4.

Michel Costa : Pour Phineas et Ferb, la série Disney qu’on double actuellement, il y a énormément de chansons, c’est de la pop moderne…

Georges Costa : Et comme il y a beaucoup de chœurs d’hommes souvent on fait les chœurs Michel et moi, dans le style Beach Boys, Beatles.

Michel Costa : Et pour les solistes on essaie de coller au plus proche de l’original.

Olivier Constantin
DLODS : Et quels sont les solistes ?

Georges Costa : Pour Phineas, si c’est rock je prends souvent Jean-Marie Marrier ou Christophe Berthier. Si c’est plus jazzy ou plus soft, cela peut être Olivier Constantin ou Pascal Lafarge. Il y a Donald Reignoux qui chante aussi puisqu’il fait la voix d’un personnage dedans, et Brenda Hervé, qui est la voix chantée de Candice et Karine qui fait Baljeet.

DLODS : Avant l’enregistrement des long-métrages, envoyez-vous les partitions aux choristes ?

Georges Costa : Non, pas pour les choristes en tout cas. Pour les solistes oui car il faut qu’ils se mettent dans le bain, qu’ils découvrent la chanson, surtout qu’à 99% ils ne savent pas lire la musique, donc il vaut mieux qu’ils apprennent la chanson et je corrige sur place les erreurs qu’ils peuvent faire, notamment sur le tempo. Et puis après il y a l’édition, il faut éditer les notes qui ne sont pas toujours les bonnes.

DLODS : Dans tous les doublages que Georges a dirigés vous êtes crédités tous les deux comme choristes. Avez-vous de temps en temps des petits soli, ou des rôles qui nous permettraient d’identifier vos voix individuellement ?

Michel Costa : J’ai chanté en soliste le générique de fin du film La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la Lampe perdue (interprété dans la série par Jean-Claude Corbel, NDLR). Dans Toy Story 2 j’ai fait un générique, avec une espèce de cheval. Et il y en pas mal dans des séries, pour Phineas et Ferb par exemple on en fait très régulièrement. On a souvent doublé Tic et Tac dans les chansons, Pip et Pop dans Tibère et la maison bleue

Georges Costa : Dans Le Noël des Muppets on a fait pas mal de voix, dans Anastasia aussi, dans la chanson sur Saint-Petersbourg. Dans L’étrange Noël de Monsieur Jack je doublais le loup-garou en truquant ma voix et Michel faisait la voix parlée et chantée de l’un des vampires. Souvent ce sont des personnages qu’on fait nous-mêmes pour ne pas appeler d’autres chanteurs pour des raisons de budget.


"Bienvenue à Halloween" du film L'étrange Noël de Monsieur Jack (1993) interprétée par les choeurs sous la direction de Georges Costa

DLODS : Vous servez-vous de la bande rythmo comme pour le doublage « parlé » ?

Georges Costa : Pour les chœurs, non.

Michel Costa : Sauf des phrases de temps en temps, quand il n’y a pas de tempo.

Georges Costa : Et même, quand il n’y a pas de tempo, je fais un clic d’abord, on se base sur le clic et on vérifie à l’image s’il n’y a pas de problème. Parce que parfois l’image n’est pas forcément synchro avec le son, etc.

Michel Costa : Vous ne pouvez pas regarder la rythmo, car une fois le tempo parti, c’est lui qui est maître…

Georges Costa : Les gens ont des notes à chanter, souvent difficiles. Ils ne peuvent pas en même temps regarder la rythmo, les notes, chanter juste, être en place avec le voisin…
Par contre pour les solistes, ça dépend des chansons. Il y a toujours une rythmo, ne serait-ce que pour se repérer. Mais si la chanson est bien en place et très rythmique, il n’y a pratiquement pas besoin de rythmo. Si par contre il y a des chansons plus « comédie » que chantées, là ils se servent pas mal de la rythmo, ça les aide, quitte à remplacer ensuite les choses. Je leur demande avant ce qu’ils préfèrent, il y en a qui aiment bien avoir la VO dans le casque parce que ça les aide. Il n’y a pas de loi, l’essentiel c’est que ce soit bien réglé.

DLODS : Jean Cussac se plaignait à l’époque où il dirigeait des doublages de chansons, de la différence de qualité sonore entre un enregistrement en studio de doublage et un enregistrement dans un « vrai » studio.

Georges Costa : Je ne suis pas vraiment d’accord. Ca dépend….

Michel Costa : Par contre il y a une petite différence de conception entre les chansons et le doublage parlé, à savoir que pour le doublage parlé ils partent du principe que vous avez le micro assez loin. Alors que pour le doublage chanté, on est plus dans des conditions d’enregistrement d’un disque. Vous êtes à proximité du micro, vous vous mêlez de la réverbe, etc. Encore que pour certaines choses, quand c’est dans l’action, on fait un mélange entre les deux : de temps en temps c’est une vraie chanson, donc c’est enregistré dans les conditions d’une chanson, et quand tout à coup le personnage arrive dans une pièce, on n’a plus de réverbe car ça serait ridicule.

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