mercredi 7 décembre 2022

Hommage à Jacques Ciron (1928-2022)

J'ai appris avec une immense tristesse, par sa famille, la disparition ce matin à Paris (20ème arrdt) de mon proche ami Jacques Ciron, figure incontournable du théâtre, mais également très présent au cinéma, à la télévision et au doublage. 

"Voilà comment on écrit l'histoire" : les amis de Jacques Ciron reconnaîtront facilement cette phrase prononcée par Jacques à chaque fois qu'il ponctuait une anecdote, c'est à dire très souvent. L'histoire de Jacques commence le 17 mai 1928 à Paris. Né dans une famille bourgeoise, le petit Jacques assiste à une foule de spectacles étant enfant, tandis que son père prend des cours de piano avec Marguerite Monnot. Dans le billard tenu par son oncle en Champagne, il conçoit des petits spectacles pour les clients et sa famille, et quand on lui demande ce qu'il veut faire comme métier il répond "des déguisements".

Recalé à l'entrée de son cours par René Simon qui le trouve trop jeune et trop chétif, Jacques s'inscrit au Cours Bauer-Thérond, puis suit les cours de Beatrix Dussane et de Maurice Escande, son mentor, dont il arborera souvent le chapeau après la disparition de celui-ci. Il débute alors une carrière longue et immense dans le théâtre, que ce soit du classique, du contemporain, ou du boulevard, où son sens comique (rythme, rupture de tons, expressions du visage, voix inimitable, etc.) et les personnages décalés qu'il interprète (personnages distingués à la Jacques François, et homos extravertis) font merveille.

Jacques dévore les planches aux côtés de Jean Le Poulain, Marthe Mercadier, Jean Marais, Jean-Paul Belmondo, Suzy Delair, Pierre Fresnay et Francis Blanche, avec talent, gentillesse et beaucoup d'humour. Les metteurs en scène dont il garde le meilleur souvenir ont pour nom Christian-Gérard, Raymond Rouleau et Jacques Charon. Jacques assistera ce dernier à la Comédie-Française, et participera en tant que comédien à des tournées de la troupe à l'étranger, mais Charon s'oppose à l'entrée de Ciron comme pensionnaire du Français. Une blessure pour cet amoureux de la maison de Molière.

Jacques chante dans "Attention, je pique" (1959)

A la télévision, il est "bon client" des émissions comme Alors, raconte ou Eh bien, raconte! qui invitent des gens du métier à raconter des anecdotes de tournages et tournées. Il joue dans d'innombrables téléfilms et dramatiques, mais aussi des seconds rôles au cinéma, comme dans Le Cerveau (1969) de Gérard Oury ou Les Ripoux (1984) de Claude Zidi. Son anglais parfait (lorsque James Ivory lui demande où il l'a appris, Jacques répond "In bed, sir!") le fait participer à des tournages en anglais comme Gigi (1958), Sept fois femme (1967), Mayerling (1968) ou Frantic (1988). Il garde un très bon souvenir de Harrison Ford, Peter Ustinov et Omar Sharif.

C'est en jouant au théâtre avec Serge Nadaud que ce dernier lui propose de faire du doublage. Jacques fait ses débuts dans l'un des innombrables films russes doublés à l'époque à la S.P.S. et devient vite un habitué de la synchro, avec sa voix haut perchée, abonnée aux aristocrates et maîtres d'hôtel distingués: Alfred dans les Batman (films et série d'animation des années 90), le Chapelier Toqué dans Alice au Pays des Merveilles (redoublage de 1974), Pompadour dans Babar, Pélinore dans Merlin l'enchanteur (1963), Tim Curry (l'inquiétant clown Grippe-Sou) dans Ca, etc. Ses meilleurs souvenirs de doublage? Meurtre au soleil avec son ami Peter Ustinov, et Zoobilee Zoo, série (introuvable en VF) qu'il a doublée avec Henri Salvador.

Mais Jacques ne vit que par et pour le théâtre, que ce soit sur scène ou dans le public (lorsqu'il ne joue pas, il sort tout le temps applaudir ses camarades, et j'ai la chance, à mes "débuts" à Paris, d'être invité par lui deux ou trois fois par mois au théâtre). Sa mémoire encyclopédique des distributions artistiques et de l'histoire du théâtre, sa passion pour les textes, sa bienveillance pour les acteurs, sont aimés de tous.


Jacques Ciron avec Claude Rollet, Sophie Faguin et Mathieu Serradell (piano) à ma soirée "Dans l'ombre des studios fête son non-anniversaire" (2016)

En 2015 et 2016, il accepte par amitié pour moi de monter une dernière fois sur scène, pour interpréter le Chapelier Toqué (la chanson du "Non-anniversaire" qu'il n'avait alors jamais chantée en public) lors de mes soirées hommages aux voix des doublages Disney. Les représentations sont un pur régal, quant aux répétitions, où le personnage déteint sur l'acteur, n'en parlons pas.

Partout où Jacques passe, il met de l'humour (les nombreux dîners que nous faisons occasionnent toujours un petit sketch qu'il improvise auprès de nos voisins de table), de la poésie, de la classe et sa grande gentillesse.
J'ai une très tendre pensée pour lui, ainsi que pour ses trois fils adoptifs (Denis Laustriat, Jacques Bachelier et Sébastien Saulnier).


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jeudi 24 novembre 2022

Version 2 des "Voix de l'ombre des films de Jacques Demy"

Il y a sept ans, je publiais sur mon blog un dossier sur les "voix de l'ombre" de l'oeuvre de Jacques Demy. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous proposer une version mise à jour et très "augmentée" de cet article grâce à de nombreuses découvertes. Pour la première fois: le listing complet des musiciens des "Parapluies de Cherbourg" et des "Sept Péchés Capitaux", le relevé de voix et le témoignage de choristes américains ayant enregistré la version anglaise des "Demoiselles de Rochefort" (les légendaires Jackie Ward, Sally Stevens, Ron Hicklin, Bob Tebow et Gene Merlino), les paroles originales de "La Fée des Lilas", des photos inédites des séances d'enregistrement, des informations sur les doublages étrangers des "Demoiselles de Rochefort" et de "Peau d'âne", une analyse des orchestrations avec les musicologues Michel Bosc et Michel Laplace, des témoignages rares de chanteurs, comédiens, musiciens, ingénieurs-du-son et copistes, etc.
Dans ce "Les Uns et les Autres" des musiciens et choristes de Michel Legrand, des anecdotes inédites qui vont de la séance d'enregistrement de "Milord" d'Edith Piaf aux séances de "West Side Story", des studios de Barcelone à ceux de Berlin-Est.
Un merci tout particulier pour cette grosse "mise à jour" à Danielle Ajoret, Norbert Aping, Slim Batteux, Mathieu Becquerelle, Alain Bernaud, Olivier Bonnet, Michel Bosc, Jean-Pierre Bouderlique, Philippe Bourdin, Lincoln Briney, Jean-Claude Casadesus, Maurice Cevrero, Olivier Constantin, Rosalie Corraface, Francis Darizcuren, Florence et Liliane Davis, Jean-Michel Defaye, Léa et Jean-Pierre Drouet, Claude Ermelin, Gilles Ermia, Romuald Figuier, Raymond Gimenes, Sylvio Gualda, Fabienne Guyon, Gilles Hané, Ron Hicklin, Jocelyne Janssen, François Justamand, Patricia Kelly, Michel Laplace, Louise Leterme, Jacques Levy, Michel Lorin, Sylviane Mathieu-Mahias, Michel Mella, John et Gene Merlino, Grégoire Philibert, Jacques Revaux, Jimmy Shuman, Sally Stevens, Roger Tallman, Bob Tebow, Iñaki Torre, Rosalie Varda, Kevin et Jackie Ward, etc.

Le lien : http://danslombredesstudios.blogspot.com/2015/11/les-voix-de-lombre-des-films-de-jacques.html

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dimanche 21 août 2022

Interview de Pat Woods (I'm a poor lonesome cowboy)

Ca faisait des années que je cherchais des informations sur sa vie, et un moyen de le retrouver et de le contacter. C'est finalement en trouvant ma reprise confinée d'"I'm a poor lonesome cowboy" sur Youtube, que Pat Woods, interprète original de cette chanson légendaire composée par Claude Bolling pour le film d'animation "Lucky Luke: Daisy Town" (1971), m'a contacté. Pat vivant à Dublin, j'ai eu le grand plaisir de l'interviewer par Zoom ces derniers jours, et d'actualiser cet article sur la musique de Lucky Luke que j'avais écrit il y a deux ans. Plongée dans le milieu folk des 60s et 70s: 
https://danslombredesstudios.blogspot.com/2020/04/video-confinee-n1-im-poor-lonesome.html


Message de Pat Woods aux lecteurs de Dans l'ombre des studios (2022)


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vendredi 22 juillet 2022

Hommage à Bénédicte Lécroart (1954-2022)

Nous avons appris avant-hier avec une très grande tristesse, par l'un de ses proches, le musicien Philippe Gibrat, la disparition de Bénédicte Lécroart ce 19 juillet 2022 à Bobigny, des suites d'une longue maladie. Chanteuse et comédienne, voix entre autres de Belle dans La Belle et la Bête, Bénédicte était une magnifique interprète et une belle et lumineuse personne, professionnelle, humble, discrète, pleine de gentillesse et de douceur. Elle avait participé plusieurs fois, avec une grande générosité, à des événements que j'avais organisés. Le 14 octobre 2016, de passage dans mon quartier, nous avions fait un petit entretien. 



Bénédicte Lécroart naît le 5 novembre 1954 à Paris. "Ma mère chantait tout le temps, c'était un robinet à musique. Elle avait été guide scout, une jeannette. Avec mon père, elle a découvert le chant choral, l'un commençait à chanter, et l'autre chantait l'harmonie. J'ai appris à chanter dans le ventre de ma mère."
Bénédicte chante des couplets en soliste à l'âge de sept ou huit ans, apprend la guitare pour s'accompagner, puis chante chez les scouts. "J'étais une grande timide, ce n'était pas évident, mais je maîtrisais ce que je faisais car c'était naturel, je ne me posais pas de questions."
Parallèlement, elle prend des cours de piano au conservatoire de Bourg-la-Reine.
Elle se passionne pour le répertoire folk: Joan Baez, Bob Dylan, Peter, Paul & Mary, etc. "A la guitare c'était facile à reproduire".


Bénédicte Lécroart et Phil Fromont en 1977

Après son bac, passé tardivement, en 1974, elle étudie la musicologie à la fac de Vincennes, et fait partie de nombreux groupes folk français (Pichtogorn, Plumes & Goudron, Fiddlededee, Morrigane, etc.), et devient progressivement professionnelle. Sa première télévision date du 27 décembre 1977, un spécial Folk et Folklore français, en duo avec Phil Fromont.  

Elle enchaîne ensuite, dans les années 80, les groupes de rock, de bals, et de jazz, chantant avec de nombreux big bands et remportant en 1989 le prix de la meilleure soliste au festival de jazz de La Défense. "A chaque fois qu'on me proposait d'apprendre de nouvelles choses, j'étais toujours partante." 


Bénédicte Lécroart en répétition au Festival de jazz de Creil en 1988

Les choeurs pour des chanteurs de variétés, sur scène et en studio, sont en revanche arrivés plus tard. "Je chantais au Club Twenty-One, un restaurant avec une salle de spectacle, où il y avait une formation piano, basse, batterie, et chanteuses. Comme c'était en face de l'Olympia, les musiciens qui jouaient à l'Olympia venaient souvent y boire un coup. Léonard Raponi (bassiste et arrangeur, ndlr) m'y a repérée et m'a dit qu'il faisait un groupe de reprises de Toto, Huey Lewis, etc. avec une section de cuivres super. Ils avaient une chanteuse qui ne pouvait pas faire toutes leurs dates et qu'ils devaient remplacer. J'ai appris tout le répertoire, et c'était un vrai bonheur. On a joué dans quelques endroits. Comme Léonard a été chef d'orchestre de plusieurs chanteurs, il m'a demandé d'être choriste, d'abord pour Sheila, avec Sophie Walter. J'ai commencé à faire du studio, des pubs, des maquettes de pubs et de chansons, c'était un très bon exercice, et on rencontre beaucoup de gens."

Bénédicte Lécroart (perruque brune) accompagne Gilbert Bécaud 
"Charlie t'iras pas au paradis"


Ayant "repéré" Bénédicte dans un "Charlie t'iras pas au paradis" de Gilbert Bécaud, où elle porte une perruque improbable, je lui demande d'évoquer cette télévision: "Un jour, Léonard Raponi m'appelle. Les musiciens de Gilbert Bécaud venaient de répéter pendant un mois, la choriste noire qui devait chanter le solo de "Charlie t'iras pas au paradis" était partie et il me demandait de la remplacer pour ce solo et d'apprendre tout le reste du répertoire, huit jours avant la première de ces trois semaines de concerts à l'Olympia, avec deux spectacles en alternance: le rouge et le bleu. Je connaissais la chanson, que j'avais entendue étant gamine, mais j'arrive tremblante et intimidée à la répétition, car ça ne faisait pas longtemps que je faisais des choeurs. On m'avait dit "Ce n'est pas compliqué, il faut hurler" (rires). Je l'ai fait, Bécaud s'est retourné vers les musiciens avec le pouce en l'air, et deux jours avant l'Olympia, on est allé faire cette télé, j'étais morte de trac. Il m'avait payé une perruque, je ne sais pas comment tu as fait pour me reconnaître (rires). Il m'avait demandé de saluer, il était très directif, savait ce qu'il voulait. On apprend énormément avec quelqu'un comme ça. Un compositeur, interprète, homme de scène. Il a l'oeil sur tout, l'éclairage, la mise en scène. Il avait énormément de recul et de présence, et la salle le suivait en un claquement de doigt. Un homme impressionnant. Un guerrier, avec une main de fer, mais un peu à l'ancienne. Le premier soir de l'Olympia on avait chacune un petit bouquet dans notre loge "avec tous mes compliments". J'ai fait d'autres choeurs avant ou après, je n'ai jamais eu ça. Vraiment sympa. Il savait s'effacer pour mettre en valeur ses choristes et musiciens. Alors que pour accompagner Elsa, j'avais une chemise blanche, on m'a dit que je bougeais trop, et on m'a mis dans l'ombre."

Bénédicte accompagne Sheila pendant vingt ans (plusieurs albums et tous les Olympia, jusqu'en 2009), Elsa, Patricia Kaas (plusieurs télés, promo de l'album Entrer dans la lumière en France et en Europe), plusieurs Taratata avec Fred Blondin, Sylvie Vartan, Native, etc. 


Sheila accompagnée par Bénédicte Lécroart, Gilles Morvan (choeurs) et Manu Chambo (piano) dans "L'écuyère" en 2008

Parallèlement à ses débuts de choriste, elle enregistre beaucoup de covers (disques de reprises), principalement pour Pat Benesta (pseudonyme de Patrick Oliver): "J'ai notamment chanté un titre de Céline Dion en duo avec Olivier Constantin. Ces covers, c'était plus ou moins illégal, ça se vendait dans les stations services. Il fallait imiter les voix originales, c'était quelque chose que je savais faire lorsque je chantais pour les bals, les mariages juifs, etc. C'est par ce biais là que Jean-Claude Corbel m'a proposé de passer l'audition pour La Belle et la Bête (1991)."

"Pour La Belle et la Bête, à l'époque, il n'y avait pas cette politique de prendre des gens connus. L'audition s'est passée en trois fois sur le chant -Laurence Saltiel et moi étions finalistes-, puis sur le "speak" comme on dit en doublage. J'adorais jouer la comédie, mais en amateur complet. Je n'avais jamais fait de doublage parlé. On a trouvé que je jouais la comédie suffisamment, mais les pauvres ont dû ramer au montage d'autant qu'à l'époque on découpait les bandes aux ciseaux. C'était une super expérience, mais ce qui m'a le plus plu, c'était le jeu. J'étais très bien dirigée par Bruno Lais, ça s'est bien passé entre nous, j'en garde un bon souvenir. Par contre j'enregistrais seule, j'étais frustrée, mais c'était peut-être mieux comme j'étais débutante. C'était assez perturbant d'entendre la voix anglaise de la Bête dans le casque pour vous répondre. On a eu droit à une projection privée à la fin du doublage, et c'est comme ça que j'ai rencontré Emmanuel Jacomy (voix de la Bête). Pour les chansons, j'avais travaillé ça avant, je n'avais que trois chansons, et on a fait ça en une journée. Par contre les dialogues, on a fait ça sur plusieurs jours, j'ai eu le temps de m'améliorer un peu entre le début et la fin."


Bénédicte Lécroart chante un medley La Belle et la Bête le 16/03/2015
avec Julien Mior, Vincent Gilliéron, Lauren Taylor Berkman, Lauren Van Kempen, Quentin Bruno (voix et choeurs), Mathieu Serradell (arrangement et piano).
Production et présentation: Rémi Carémel / Dans l'ombre des studios
(soirée "Dans l'ombre des studios : Mélodie Cocktail" à L'Auguste Théâtre)

Bénédicte Lécroart est ensuite appelée pour doubler les suites, jeux vidéos, etc. "Cette fois-là, je croisais mes partenaires. Les dessins animés c'est toujours jouissif, amusant. Pour un enregistrement de Holiday on Ice, vingt ans après, on m'a demandé de refaire Belle. Avec l'âge c'est compliqué de conserver son timbre de voix, chez les femmes, et même chez les hommes -le seul dont la voix n'a pas bougé depuis ses débuts, c'est Cabrel. Alors, pour retrouver la voix de Belle, j'ai trouvé un moyen de rajeunir ma voix, en la prenant par le haut. A part à ton spectacle (soirée "Dans l'ombre des studios: Mélodie Cocktail" en mars 2015, ndlr) je n'ai jamais chanté Belle sur scène. On m'a proposé de participer au spectacle à EuroDisney, mais j'habitais trop loin, c'était trop compliqué."

Le timbre de Bénédicte, doux et naturel (je lui disais qu'elle était le "trait d'union" générationnel entre Anne Germain et Rachel Pignot), sans "tic" de chant, presque intemporel, fait qu'elle est souvent appelée pour participer à des redoublages de vieux Disney. Dès ses débuts, Georges Costa la fait chanter dans les nouvelles versions françaises de Peter Pan (voix chantée de Wendy et soliste générique, 1992), Coquin de printemps (voix chantée de la harpe enchantée, 1992), Bambi (voix chantée de Féline, 1993), etc. "Dans Peter Pan, c'était assez court. Par contre, pour les suivants, les films d'animation Clochette (dirigés par Claude Lombard), je me suis régalée. Je fais de la musique irlandaise et les chansons étaient interprétées en V.O. par des chanteuses spécialisées dans la musique celtique, et c'était très agréable pour moi, car dans l'esprit irlandais."

Bénédicte Lécroart chante "Je chante pour toi" de Bambi le 16/03/2015
avec Mathieu Becquerelle, accompagnée au piano par Mathieu Serradell.
Production et présentation: Rémi Carémel / Dans l'ombre des studios
(soirée "Dans l'ombre des studios : Mélodie Cocktail" à L'Auguste Théâtre)

A partir du début des années 90 jusqu'en 2012, on l'entend assez régulièrement dans des doublages: la saga Le Cygne et la Princesse (voix chantée de Juliette, dont elle avait également fait un titre pop religieux), Joseph le roi des rêves (voix chantée d'Asenath), Excalibur l'épée magique (voix chantée de Kayley), Winnie l'ourson (soliste du film d'animation de 2011), La Belle et le Clochard 2 (voix chantée de Lady), etc.

Un bon souvenir: Sacré Robin des Bois (1993). "C'est une comédie de Mel Brooks. Lady Marianne prend son bain et chante une chanson. Les frères Costa me l'avaient fait enregistrer chez eux dans leur home studio. C'est un écrin pour les chanteurs, avec un son super dans le casque, on voit que c'est un studio qui a été fait par des chanteurs. J'ai adoré, j'ai un souvenir très sympa pour ça. J'ai fait par la suite beaucoup de doublages avec Georges et Michel Costa, c'est un vrai plaisir de travailler avec eux."

Autre bon souvenir: "Sur Happy Feet 2, au moment de l'enregistrement des choeurs, l'un des animateurs de La Belle et la Bête est venu en studio. C'était très émouvant de le rencontrer."

En dehors de son personnage de Belle, on ne propose pas à Bénédicte d'autres personnages parlés, le doublage parlé et le doublage chanté étant assez cloisonnés. Expérience à rapprocher d'Olivier Constantin et de L'Étrange Noël de Monsieur Jack. A propos de ce film (pour lequel elle est créditée par erreur au générique de la VHS): "J'avais passé les essais pour le rôle de Sally mais je n'ai pas été prise, ils cherchaient des gens un peu connus, et avaient pris une chanteuse, Nina Morato, qui chantait "Je suis la mieux". J'avais aussi passé les essais pour Pocahontas. C'est Laura Mayne de Native, qui a été prise. Je l'avais accompagnée comme choriste sur des télés pour une chanson, "Tu planes sur moi", elles avaient fait les choeurs en studio mais on était six choristes lors de télés et c'était super sympa." 


Bénédicte Lécroart et Faolan en 2011

Ces vingt dernières années, Bénédicte est principalement active au sein de formations jazz (principalement le Five O'Clock Jazz Group) et de groupes de musique traditionnelle irlandaise (notamment Faolan) co-créés avec son compagnon, le guitariste et bouzoukiste Philippe Hunsinger. 

Si elle est flattée par l'attention que lui portent les fans, répond toujours avec beaucoup de gentillesse aux sollicitations, etc. elle reste très discrète, "dans l'ombre des studios", éloignée de la lumière et des réseaux sociaux, fidèle à l'esprit artisanal de la musicienne folk de ses débuts.

Envolés "dans le bleu de l'espace", sa voix, son regard, son sourire, pleins de douceur et de lumière, vont énormément nous manquer.


"Plus loin que dans mes rêves" du film Le Cygne et la Princesse (1993)
chanté par Bénédicte Lécroart et Michel Chevalier


Message reçu de Georges Costa (directeur musical): "Bénédicte restera dans nos têtes et nos coeurs à jamais. C'est le plus joli timbre de voix que je connaisse et je ne suis pas le seul: pendant les enregistrements pour Disneyland Paris, le directeur artistique américain avait été surpris et enchanté dès qu'il l'avait entendue et m'avait dit "This is the prettiest voice I've ever heard". Repose en paix, Bénédicte. Et merci pour elle, Rémi. Très bel hommage, très complet, j'ai appris plein de choses."


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samedi 2 avril 2022

Hommage à Georges Blanès (1928-2021)

Alors que la saison se prête à chanter « Le Printemps » de Michel Fugain, j’ai la tristesse de vous faire part de la disparition de son co-compositeur, Georges Blanès, talentueux musicien, chanteur, comédien, voix chantée de Marc Michel dans Les Parapluies de Cherbourg, de Michel Piccoli dans Les Demoiselles de Rochefort et Une chambre en ville, et collaborateur artistique du Big Bazar de Michel Fugain. Il s’est éteint le 14 décembre 2021 dans une maison de repos à Vaucresson, et si mon amie Marie-Silvia Manuel qui l’y avait rencontré en y faisant un concert en octobre dernier ne l’avait pas appris récemment par la direction de l’établissement  (information confirmée par les archives de l'INSEE), je ne l'aurais peut-être jamais su.

Pour ma part, j’avais rencontré Georges Blanès dans son studio de la Marina Baie des anges (son épouse, la chanteuse Lucette Raillat, vivait dans le même immeuble, dans un autre appartement) de Villeneuve-Loubet le 8 août 2015. Au départ assez réticent à l’idée de se plonger dans son activité artistique passée, il ne m’avait accordé qu’un très court mais très sympathique entretien. Pour lui rendre hommage j'ai choisi de me replonger dans l'enregistrement de celui-ci, et de demander à Michel Fugain, Françoise Fabian, Jean Claudric, Alice Herald et Fabien Ruiz d'apporter quelques témoignages et anecdotes. Qu'ils en soient remerciés, ainsi que Marie-Silvia Manuel, Georges Costa, Serge Elhaïk et Gilles Ramage.


« On trouve déjà pas mal de choses sur moi sur internet, je ne sais pas trop ce que je peux vous apprendre de plus ». Et pourtant…
Georges Blanès naît le 18 juillet 1928 à Cherchell en Algérie. Il fait ses débuts comme chanteur dans l’orchestre de l’Hôtel Aletti, un palace d’Alger. « J’y suis resté jusqu’à l’âge de vingt-quatre ans »

Arrivé en France, Georges signe un contrat de chanteur soliste chez Polydor et fréquente le célèbre « marché aux musiciens » Place Pigalle. Tous les musiciens se retrouvent dans le quartier et les chefs d’orchestre font leur marché pour des remplacements, galas, etc. « A l’époque, j’étais surtout accordéoniste, clarinettiste, saxophoniste et chanteur. J’ai été repéré au marché des musiciens par Louis Vola, contrebassiste du Hot Club de France. Il avait l’affaire du Pré Catelan, un restaurant au Bois de Boulogne. Il m’a dit qu’il cherchait un batteur. Comme je touchais à tout, j’ai dit banco. Tous les soirs, il y avait je crois le Shah d’Iran, qui voulait que je chante le même air, et il me remerciait en me faisant passer un pourboire de cinquante balles par le maître d’hôtel. Je ne suis resté pas longtemps, ça a duré cinq mois, en 1957.»

Georges Blanès chante "Rio" en décembre 1956

Au Pré Catelan, Georges Blanès est repéré par le patron du Moulin-Rouge et de la Nouvelle Eve, qui lui propose d’être meneur de revue. Il passe une audition dirigée par Armand Migiani (alors chef d’un orchestre de neuf musiciens à la Nouvelle Eve) qui est validée et devient donc en 1958-1959 meneur de revue d'abord à la Nouvelle Eve, puis pendant sept mois au Casino du Liban (à Jounieh) avec la revue du Moulin-Rouge. 

En parallèle, de sa belle voix chaude de baryton, très crooner, il continue sa carrière discographique, alternant adaptations de chansons américaines, chansons "typiques" ou orientales, et un répertoire de chansons à texte plus personnelles. Passé chez Decca, Georges Blanès devient Blaness. Je n'en connais pas la raison, mais on peut présumer que, les règles orthographiques de l’époque faisant que les majuscules n’étaient jamais accentuées, son nom noté BLANES sur les pochettes de disques était parfois prononcé « Blane » par erreur, et lui ou sa maison de disque avaient préféré doubler le « s » final pour éviter les erreurs de prononciation. 

Si Armand Migiani fut l'un de ses premiers arrangeurs, le chef d'orchestre Jean Claudric ne tardera pas à travailler avec lui. Jean se souvient : "Je l’ai connu à Alger. J’étais pianiste de septembre 1952 jusqu’en septembre 1955 à Radio Alger, et Georges venait parfois chanter là-bas dans les émissions publiques présentées par Jacques Redson et Jacques Bedos, oncle de Guy. Je suis venu à Paris et on s’est revu. Un jour, il me dit : "j’ai fait une tournée avec Lucette Raillat, on est tombé amoureux l’un de l’autre, et elle cherche un pianiste, est-ce que tu serais libre pour l’accompagner" ? Ca a commencé comme ça et ça duré plus de quatre ans de tournée avec Lucette et Georges, c'étaient mes grands copains. Georges avait un timbre de voix magnifique. A la Villa d'Este, il y a très longtemps, il avait chanté l'une des chansons que j'avais composée, "Ma musique est mon amie", et il avait également chanté dans une opérette de mon ami Francis Lopez. Je garde des souvenirs fabuleux de ce grand artiste, et je suis très peiné d'apprendre sa disparition."

En tant que chanteur, Georges Blanès monte également un groupe vocal anonyme (Les Marines, avec Billy Nencioli et Nicole Croisille), participe à des séances de choeurs (il m'avait raconté que notre ami Jean-Claude Briodin lui avait fait faire un remplacement chez les Double Six et l'avait fait participer à pas mal de séances de variétés), des enregistrements de publicités, de disques de covers (sous pseudonyme) ou des doublages. "J'ai fait pas mal de doublage chanté avec les frères Tzipine, mais je ne me souviens absolument pas des titres, et n'ai conservé aucun papier. Ma femme en revanche, Lucette Raillat, chanteuse, qui a été vedette plusieurs fois à Bobino, en a fait pas mal, avec sa grande copine Lucie Dolène et leurs voix haut perchées."

A propos des publicités, Alice Herald se souvient: "A une époque, c'était la mode pour les compositeurs français de faire des séances d'enregistrement à Londres, avec des musiciens anglais. Nous étions allés enregistrer à Londres des publicités avec notamment Anne Germain, José Germain, Jean-Claude Briodin et Georges Blanès. Georges nous faisait beaucoup rire en faisant exprès de parler anglais avec l'accent pied-noir. Je l'entends encore, répondant à la cabine qui nous demandait "Are you ready?": "Je suis rrready!"".

Les rôles les plus marquants de Georges Blanès sont peut-être des rôles de l'ombre : ceux de mythiques personnages des films de Jacques Demy.
"Je n'avais encore jamais vraiment travaillé avec Michel Legrand et j'ai été appelé pour auditionner pour la voix chantée de Marc Michel (Roland Cassard) dans Les Parapluies de Cherbourg (1963). Il y avait du monde qui voulait chanter Les Parapluies, on était nombreux lors de l'audition. J'ai été retenu. J'avais une voix et je lisais la musique, donc ça s'est bien passé avec Michel, il disait "Ca y est les petits? A vous!" et on y allait. Après la sortie du film, j'ai enregistré "Ne fais pas comme", une chanson dont ma femme a écrit le texte et moi la musique, et qui commence par « Mon amour, je suis allé au cinéma, voir un film d’amour, Les Parapluies de Cherbourg ». Michel a écrit de très jolis mots au verso de la pochette de disque, je pourrais vous les faire lire mais je n'ai gardé aucun disque et aucune photo".

Georges Blanès chante "Ne fais pas comme" (arrangement pour une émission radio de 1967)

Les autres Demy s'enchaînent: Les Demoiselles de Rochefort (voix chantée de Michel Piccoli / Simon Dame, avec qui Georges avait fraternisé et dont la fille a rejoint plus tard le Big Bazar). "Avant j'étais baryton, maintenant je suis baryton-basse, je chante la chanson de Simon une octave en dessous". Il solfie l'air de la célèbre chanson (cf. extrait audio ci-dessous).

Georges Blanès solfiant la "Chanson de Simon" lors de notre interview (8/08/2015) avec le rire idiot de votre serviteur en prime
&
"La Chanson de Simon" (voix chantée: Georges Blanès) extraite du film Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1967)

Puis Peau d'âne (voix chantée d'un paysan dans "Les insultes": "La veille m'a dit sur l'heure, etc.", rôle pour lequel il n'était pas crédité, que j'ai pu identifier grâce à sa petite pointe d'accent pied noir et qu'il a pu me confirmer à l'écoute) et Une chambre en ville (voix de Michel Piccoli / Edmond, musique de Michel Colombier pour un film entièrement chanté). Dans ce dernier film, il joue également un rôle à l'image (le chef des C.R.S.).

Et le théâtre, dans tout ça? "J’étais très ami avec le metteur en scène et comédien Robert Manuel, Lucette et moi habitions Neauphle-le-Château pas loin de chez Claudine Coster et lui. Il me propose un rôle dans La Maison de Zaza au Théâtre des Nouveautés, on a joué six mois là-bas, puis au Théâtre des Variétés, c'est comme ça que je me suis lancé dans le théâtre."
Georges se mélange un petit peu dans les dates, La Maison de Zaza a été montée 1971 et il a déjà à l'époque pas mal de pièces à son actif, notamment avec ses amis pieds-noirs Philippe Clair, Marthe Villalonga, etc.
Françoise Fabian se souvient: "J'ai joué avec Georges Blanès dans La Parodie du Cid d'Edmond Brua, la pièce était une parodie du Cid dont l'histoire se passait à Alger. Elle était écrite en pataouète, une vraie langue, qui s'est perdue, venue du milieu populaire de la casbah arabo-française (personnellement ma famille ne la parlait pas), mélange à la fois de français, d'arabe et d'espagnol. Edmond Brua l'avait écrite en alexandrins, j'ai le disque, qui est très rare. C'était à Bobino en 1964, la générale avait été extraordinaire, la salle était debout. Je jouais "Chipette" (Chimène) et Georges Blanès jouait Alphonse, l'un de mes amoureux. Je n'ai pas eu l'occasion de le revoir beaucoup dans ma vie, mais c'était un être exquis, charmant, et un excellent et efficace comédien, qui avait du talent, on s'est beaucoup amusés. C'est une partie de ma vie..." 

Georges Blanès est très marqué par cette identité pied-noir. On raconte même que l'acteur Bruno Carette (membre de la troupe des Nuls), neveu de Georges Blanès (il fit d'ailleurs un passage dans le Big Bazar à ses débuts), se serait inspiré de son oncle dans ses personnages de pieds-noirs, en particulier Zeitoun, le cuisinier d'Objectif Nul (1987).
Les metteurs en scène et réalisateurs de cinéma et télévision en profitent pour faire jouer à Georges des rôles qui vont du pied-noir... à de multiples princes bédouins et cheiks. "Je parle arabe, je l'ai étudié au lycée. J'ai beaucoup tourné dans des films de Philippe Clair, des horreurs comme "Rodriguez au pays des merguez", "Plus beau que moi, tu meurs" ou "Par où t'es rentré? On t'a pas vu sortir". C'était alimentaire, mais je l'aime bien, et on se voit toujours quand il rend visite à sa première femme qui vit dans le Var. A chaque fois je viens chez eux et il s'écrit "Mon Jojo! Tu es encore vivant!" (rires). Quand je lui dis que pour "Par où t'es rentré? On t'a pas vu sortir" (1984) une anecdote relate que Jerry Lewis se serait trompé en acceptant de tourner le film, pensant tourner avec René Clair au lieu de Philippe Clair, il me répond: "Je pense que c'est une histoire inventée, Jerry Lewis savait très bien pour qui il tournait, il avait besoin de travailler. Il était venu un mois et demi. Philippe lui envoyait une voiture pour le chercher à son golf, il arrivait sur le plateau en disant "One "prise", please!". Il n'accordait qu'une prise, et il fallait faire avec..."

Un autre souvenir cinématographique: "J’avais composé et joué à l’accordéon la musique d’un film « Va mourire » (sic) de Nicolas Boukrieff, il y a notamment une valse que je joue et chante à celle qui joue ma fille dans le film. C'était très joli, on était tous très ému sur le plateau. Ma nièce a retrouvé le morceau sur internet, ça m'a fait plaisir. Aujourd'hui, j'ai arrêté la clarinette et le saxophone pour des raisons de santé, mais je joue parfois de l'accordéon jazz, un peu comme Galliano, avec des copains du conservatoire d'Antibes, et du clavier, pour ne pas perdre la main."

Chanson composée, interprétée (chant et accordéon)
par Georges Blanès dans le film Va mourire (1995)

Autre aspect important de la carrière de Georges Blanès, on le retrouve dans de nombreuses opérettes et comédies musicales, sur scène ou pour la télévision ("Elle court, elle court, l'opérette"), telles que Vincent et Margot sur la vie de Vincent Scotto ("Jackie Sardou avait été odieuse, et Paul Préboist s’était fâché avec elle"). Avec ses amis chanteurs d'opérettes, il monte un quatuor vocal: Les Poivre et Sel.
"A l'origine, je chantais dans une revue de la Tour Eiffel avec Francis Linel, Jacqueline Danno, Caroline Cler, etc. J'ai proposé à Francis de monter un groupe, et lui ai dit "pour le titre, laisse-moi faire" et j'ai eu l'idée des Poivre et Sel. Francis n'était pas musicien, il était obnubilé par la danse. On a travaillé à deux, monté un quatuor avec Dominique Tirmont et Robert Piquet, puis grâce à Madame Bismuth qui était la directrice du Big Bazar, on a fait les enregistrements avec des arrangements de Tony Rallo."
Lorsque je lui dis que les choeurs, plus mis en valeur que les voix du quatuor, sont très jeunes, proches du son des frères Costa, Georges Blanès sourit: "En effet, ce sont Francis Linel, Michel et Georges Costa et moi qui faisions les choeurs, et Dominique et Robert qui avaient des voix trop lyriques n'étaient là que pour les soli et l'image lors des télévisions, ils n'ont pas participé au disque." 
Tandis que des boys-band se sont montés avec des jeunes "doublés" par des choristes studio plus âgés, les Poivre et Sel étaient l'inverse: des quinquagénaires (d'où le "poivre et sel") à l'image doublés par de jeunes choristes. 
Avec Francis Linel, Georges Blanès continue l'aventure Poivre et Sel à deux pendant six ans, jusqu'en 1991: "C'était très sympa, on s'est bien entendu avec Francis, mais on faisait trois cabarets, L'Orée du Bois, L'âne rouge et La Belle Époque, dans une même soirée. A l'âge de la retraite, chanter pour des gens qui vous tournent le dos pendant le dîner-spectacle, ce n'est plus possible."

Les Poivre et Sel (chantant avec leurs vraies voix) en 1982

En parallèle de sa carrière de chanteur et comédien, Georges Blanès ne cesse de composer pour lui-même et pour les autres, avec pour paroliers son épouse Lucette Raillat, Billy Nencioli, Michel Rivgauche, Michel Jourdan, Jean Schmitt, etc. et comme co-compositeur Michel Fugain.
Ses chansons sont notamment interprétées par Annie Philippe (le tube sixties "Pas de taxi"), Frank Alamo, Petula Clark, Lucky Blondo, etc.
Fabien Ruiz (claquettiste et chorégraphe du film oscarisé The Artist) : "Je me souviens avoir rencontré Georges Blanès lorsque j'étais enfant dans les années 1960-70. Il venait dîner à la maison car mon père, Michel Rivgauche, avait écrit plusieurs textes de chansons pour lesquels il avait composé les musiques: “Il en Est“ (Fernandel), “Mon Livret“ (John William), “Le Souffleur de Verre“ (Annie Philippe)... Mon père, qui avait été lui aussi musicien, chanteur et fantaisiste, l'appréciait énormément, tant sur le plan artistique que humainement. Je me souviens de beaucoup de rires lors des dîners. L'annonce de la venue prochaine de Georges Blanès et Lucette Raillat chez nous mettait tout le monde en joie dans la maison ! Pour Lucette Raillat mon père avait écrit “La Pension Beauséjour“."

C'est grâce à Michel Fugain que Georges Blanès va mettre une corde supplémentaire à son arc: directeur artistique. Georges Blanès: "J'ai connu Michel Fugain aux Nouvelles Éditions Barclay à la fin des années 60, et nous avons eu de suite des rapports très amicaux. Plus tard, il m'a demandé de m'occuper de superviser les tournées et les enregistrements du Big Bazar. On tournait plusieurs mois dans l'année sous un chapiteau, avec des camions, etc. et il y avait un bureau aux Champs-Elysées qui nécessitait six employés à plein temps. Nous avons co-signé plein de chansons ensemble dont Le Printemps, Comme un soleil, l'hymne des Jeux Olympiques d'hiver de Grenoble en 1968, etc. J'ai aussi participé aux séances de choeurs, on me disait souvent "Georges, recule!" comme on entendait bien ma voix. Il y avait une chanteuse très douée dans l'équipe, Valentine Saint-Jean. Michel prend de mes nouvelles de temps en temps, et passe me voir quand il revient de Corse."

Pour conclure cet hommage à Georges Blanès, décédé le 14 décembre 2021 à Vaucresson, j'ai demandé à Michel Fugain d'évoquer pour nous son ami et sa collaboration avec lui. Il a accepté avec beaucoup de gentillesse cet entretien téléphonique:

Dans l'ombre des studios: Dans quelles circonstances avez-vous rencontré Georges Blanès?
Michel Fugain: J'ai connu Georges bien avant le Big Bazar. On s’est rencontrés aux Nouvelles éditions Barclay, où il avait ses habitudes, et moi les miennes. Au bout d’un couloir, il y avait une pièce réservée aux créateurs, ça existait peut-être dans d'autres maisons d'édition mais je ne connaissais ça que là-bas. Dans cette pièce, il y avait un piano, une guitare et un revox. J’arrivais vers 10h30-11h, Georges lisait son courrier, passait ses coups de fil, on commençait à déconner et on y passait nos journées, avec Michel Jourdan et Jean Schmitt. On était quatre quasiment tout le temps dans cette pièce, de 1966 à 1968. On s'était baptisé les Incorruptibles et on faisait plein de chansons -dont quelques merdes (rires)- à flux tendu. Il y avait une sorte de "gentleman agreement" entre nous,  dès qu'il y en avait une qui avait une gueule de chanson, quelqu'un venait l'écouter, nous proposait de la présenter à untel et untel, etc. Et à partir du moment où on la chantait ensemble au moment de la création, on la co-signait. Dans ce lieu de travail, où beaucoup d'artistes passaient pour travailler et déconner, personne ne nous jetait. J'étais au début de ma vie musicale, j'avais le sentiment d'être dans le métier, pour un jeune mec comme moi c'était important. C'était une époque bénie où on travaillait tous ensemble, maintenant on ne côtoie plus personne, ça a disparu.
Notre cantine, c'était le Lamartine, rue de Miromesnil. Notre amitié, très forte, a débordé sur nos vies personnelles. Georges habitait à Neauphle-le-Château, j’y suis allé avant d’avoir une maison dans la Vallée de Chevreuse, il y avait chez lui sa femme Lucette Raillat qui était un personnage très particulier, qui avait un abattage incroyable. Elle avait fait un tube dans sa vie « C’est la môme aux bou-tons, tons… ». Cette chanson m’a toujours fait rire. 
Ensuite, j'ai monté ma propre maison d'édition, Le Minotaure, en 1968 avec ma collaboratrice, Rolande, qui était l'ancien bras droit de Gilbert Marouani aux Nouvelles éditions Barclay, j'ai été happé par la tâche du Big Bazar, et j'ai un peu perdu de vue Georges pendant quelques temps, on se voyait moins.


Lucette et Georges chantant en duo en 1980

Dans l'ombre des studios: Vous avez quand même continué à co-composer ensemble ponctuellement ("Comme un soleil", etc.) puis un jour, il a été contacté par vous et votre associée, Madame Bismuth, pour s'occuper des tournées du Big Bazar...
Michel Fugain: C'est amusant qu'il vous ait nommé Rolande "Madame Bismuth", mais c'est vrai qu'elle le vouvoyait. Georges était libre, mais il l'a toujours été. Un jour il passe au bureau, on préparait une tournée, et elle lui dit "Pourquoi ne feriez-vous pas la régie du Big Bazar?". C'était un barnum, un chapiteau dans lequel il fallait tout gérer. Il l'a fait magnifiquement, avec un esprit tellement pointu, il fait rigoler tout le monde. Un pied-noir avec une verve, une faconde pied-noir, délicieux à vivre, à côtoyer, je parle de lui au présent, formidable. C'est un très bon musicien, un mec à idées, très enthousiaste. Ca été un bonheur d’être son ami et de le côtoyer. J’étais content comme tout qu’il soit sur le tournée du Big Bazar. On travaillait huit mois sur la route par an. Le plaisir de ma vie. On fait une fois ça dans sa vie, mais pas deux ! (rires)

Dans l'ombre des studios: Il participait parfois aux choeurs des enregistrements studio du Big Bazar. Comme on entendait bien sa voix... il me disait qu'on lui demandait de s'éloigner du micro (rires).
Michel Fugain: Il chantait comme un malade, une vraie voix de basse, excessivement bien timbrée, donc dans les choeurs il y est tout le temps, je l'entends très bien. Ce n'est pas un hasard s'il chantait avec nous, sa voix avait une vraie utilité car elle mettait du grave là où il y avait pas mal de filles, ça rétablissait la balance.

Dans l'ombre des studios: Faisiez-vous parfois appel à des choristes professionnels pour les enregistrements studio du Big Bazar, en renforts de votre équipe?
Michel Fugain: Surtout pas car je ne voulais pas que ça chante comme des choristes, avec des voix légères et factices, mais comme des gens normaux, comme une troupe. 

Dans l'ombre des studios: Il devait donc y avoir pas mal de travail pour arriver à cette qualité de chant.
Michel Fugain: Oui, car à la base le Big Bazar c'était une bande de ringards qui ne dansaient et chantaient pas (rires). On travaillait quatre heures par jour, de 20h à minuit, au quatrième étage de l'Olympia. C'était une grande salle de danse dont Bruno Coquatrix ne pouvait rien faire car il y avait un bout de plancher abimé donc strictement interdit par les assurances, on avait mis un piano immonde par-dessus, et on est resté pendant sept ans gratuitement dans cette salle chauffée. On peut dire que Bruno Coquatrix a été notre mécène. Plein de gens venaient répéter, faire de la barre au sol, etc. Daniel Russo -on en reparlé il y a peu tous les deux dans Vivement dimanche! de Michel Drucker-, France Gall, Bernard Giraudeau, etc. 
Les auditions avaient lieu le vendredi, dans cette même salle, et Georges y assistait. C'était un danseur qui faisait ces auditions et souhaitait de très bons danseurs dans la troupe alors que nous préférions des personnalités donc il levait les yeux au ciel quand on faisait certains choix. 
Je ne sais pas si vous sentez tout ça. Beaucoup de monde se côtoyait, des amitiés qui ont perduré jusqu’à la fin. Avec un déconneur en chef : Georges.

Dans l'ombre des studios: Par sa différence d'âge avec la troupe, avait-il un côté un peu paternel?
Michel Fugain: Georges avait quatorze ans de plus que moi (Michel Fugain, né en 1942, fêtera ses 80 ans le 12 mai à Bobino, ndlr), donc il n'était pas de la même génération, je connaissais peu de choses de sa carrière avant de le connaître à part les Demy comme le « Monsieur Dame » des Demoiselles de Rochefort, mais on s'en foutait. On est saltimbanque ou on ne l'est pas, la différence elle est là. Par contre, c'est vrai qu'il était peut-être un peu un grand frère pour moi.

Dans l'ombre des studios: Parmi les dernières chansons que vous avez co-composées avec lui : "Le Printemps" (1976). Qui a eu l'idée de cette mélodie, et de cet arrangement très Europe de l'Est, un peu klezmer?
Michel Fugain: "Le Printemps" est l'un des derniers trucs que nous avons fait ensemble, Georges est arrivé avec un bout de mélodie, il nous a dit "j'ai une idée de début, mais je bloque". J'ai eu l'idée de la suite. On a cosigné la musique, on était comme des fous, tout ça avec des paroles de Maurice Vidalin qui était l'une des plus grandes plumes françaises. Comme Georges jouait de l'accordéon, on a enregistré la bande avec l'accordéon de Georges, et l'avons fait écouter à Jean Bouchety, qui grâce à l'accordéon a imaginé pour son arrangement quelque chose de judéo-slave. D'ailleurs c'est marrant, je ne me suis jamais demandé si Georges était juif ou pas, en discutant avec vous c'est la première fois que je me pose la question. Quand je la chante en spectacle, je n'en chante qu'un petit bout car c'est un truc de troupe, pas une chanson soliste, et les gens chantent et tapent dans les mains, c'est populaire et quasi folklorique. 

Le Printemps (1976) chanté par Michel Fugain et le Big Bazar

Dans l'ombre des studios: Vous êtes resté très fidèle à votre ami...
Michel Fugain: C’est une rencontre plus que forte, on est resté ami jusqu’à ce qu’il meure. Dans le monde d’avant la pandémie, je l’ai vu pour la dernière fois il y a peut-être quatre ans. Il était venu voir l'un de mes spectacles. Lorsque Lucette a été emmenée dans un EHPAD en région parisienne pour se rapprocher de son fils, il a quitté Villeneuve-Loubet et l'a suivie. Je savais qu'il ne le supporterait pas, quand on a goûté au sud c'est très difficile de retourner vivre à Paris. Il était assez heureux d'en terminer, et c'était tellement à l'envers de ce que je connaissais de lui, qui était une force de la nature et de la rigolade. Vous ne pouvez pas imaginer les fous-rires qu'on pouvait avoir.

Dans l'ombre des studios: Merci beaucoup pour ce témoignage.
Michel Fugain: Merci à vous, c'était un plaisir de parler de lui.


Georges Blanès rend hommage à Fragson (1981)


Georges Blanès, pour la chaîne Youtube Exil it, reprend au clavier en 2018
 la chanson de Roland Cassard dans Les Parapluies de Cherbourg


Article de Rémi Carémel.
Sources: entretien de Rémi Carémel enregistré chez Georges Blanès à Villeneuve-Loubet le 8/08/2015, entretiens téléphoniques de Rémi Carémel avec Michel Fugain, Françoise Fabian et Jean Claudric le 31/03/2022 et avec Alice Herald en 2015 et le 4/04/2022, message de Fabien Ruiz le 4/04/22.
Date et lieu de naissance et décès dans les archives de l'état-civil: 
https://deces.matchid.io/id/KVipN_QOvrpk
Discographie sur Discogs et Encyclopedisque, filmographie sur IMDB.


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mardi 1 mars 2022

Décès de Dominique Paturel (1931-2022)

C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris cet après-midi par son épouse Marie la disparition hier soir (28 février 2022) à Saint-Brieuc de notre ami Dominique Paturel, merveilleux comédien. 


Né le 3 avril 1931 au Havre d'une famille de notables aux origines havraises et bretonnes, Dominique se passionne au collège pour le théâtre et entre à Paris au Centre d'art dramatique (rue Blanche) où il suit une formation complète de comédien (qui comprend des cours d'escrime, dont on comprendra l'importance dans la suite de sa carrière).

Par son talent, mais aussi une bonne étoile qui lui fait faire les bons choix et lui fait rencontrer les bonnes personnes au bon moment, Dominique fait ses débuts au théâtre dans la troupe du plus grand metteur en scène de l'époque, Jean Vilar, où il côtoie sur scène les plus grands, et devient même ami et traducteur de Duke Ellington (venu spécialement des États-Unis composer pour Turcaret une musique de scène inspirée des inflexions de voix de la troupe. Avoir une voix qui sert d'inspiration à Duke Ellington, n'est-ce pas "la" classe?).

Petite parenthèse avec son service militaire en Algérie. Dominique assure l'organisation de spectacles de music-hall pour l'armée, participe aux émissions radiophoniques de Radio Alger (il y rencontre un certain Jacques Loussier. Impressionné par une improvisation de Bach qu'il vient de lui jouer sur un piano d'une salle de répétition, Dominique a l'idée de le présenter à un ami à lui, producteur chez Decca, qui fait signer aussitôt à Loussier sur un coin de table... le contrat de Play Bach), présente le premier direct d'Alger le 27 septembre 1958: c'est a priori sa première télévision, associée en plus à une performance technique (un avion survole la ville pour assurer la retransmission) Dominique a du mal à se déplacer dans ce marché algérois avec on l'imagine une machinerie assez lourde qui le suit, mais il est malgré tout plein d'entrain (les images d'archives que j'avais retrouvées et qu'il n'avait jamais vues l'avaient fait beaucoup rire).

Première télévision en direct d'Alger (27/09/1958)


C'est aussi à cette occasion qu'il rencontre Pierre Sabbagh, lui donne l'idée de retransmettre une pièce de théâtre en public, ce qui donnera quelques années après Au théâtre ce soir. Cette petite "parenthèse" algérienne était importante dans la vie de Dominique, qui faisait partie d'une association de comédiens vétérans, et ne manquait pas d'être présent aux commémorations de comédiens et techniciens du spectacle morts au combat.

Sa vie sur les planches se poursuit au T.N.P. de Vilar puis dans la prestigieuse Compagnie Renaud-Barrault, mais aussi au boulevard.
Dominique alterne les lieux et les genres, du classique au contemporain, en passant par le théâtre de divertissement; des théâtres parisiens, tournées internationales, centres dramatiques régionaux, en passant par l'accompagnement de petites compagnies amateurs (dans les Côtes d'Armor) ou des lectures gratuites dans des conservatoires (à Antony ces dernières années, avec ses vieux amis de cours Michel Paulin et Jacqueline Lhorca (veuve de Serge)).
A la fois bel homme et pétillant d'humour, il est aussi à l'aise pour jouer les jeunes premiers que les "valets de comédie".

La télévision ne tarde pas à s'intéresser à lui. Avec Michel Le Royer (disparu trois jours avant lui), il forme le duo de héros du feuilleton Le Chevalier de Maison Rouge (1963). La série, regardée dans presque tous les foyers français, est un immense succès, et Dominique devient un grande figure populaire du jour au lendemain, et un habitué des feuilletons de capes et d'épée, comme Lagardère (1967), D'Artagnan (1969), etc.
Sans compter les innombrables participations à des séries, téléfilms, sketchs (notamment avec ses amis et complices Roger Pierre et Jean-Marc Thibault), émissions de théâtre télévisées (une dizaine d'Au théâtre ce soir), etc.

Au cinéma, sa carrière est un peu plus discrète, il l'expliquait selon lui par son succès à la télévision (les producteurs raisonnant ainsi: pourquoi les gens paieraient pour voir des acteurs qu'ils peuvent voir gratuitement à la télévision?).

En doublage, il prête sa voix à la fois élégante et pleine d'humour à Michael Caine (dans une quinzaine de films dont Le Limier), Terrence Hill (dans la plupart des Terrence Hill & Bud Spencer), Robert Wagner (Pour l'amour du risque), Dean Jones (la saga des Coccinelle), Lee Majors (L'homme qui valait trois milliards), Roy Thinnes (Les Envahisseurs) et ponctuellement à Anthony Hopkins (Elephant Man), Omar Sharif (La Nuit des Généraux), Hardy Krüger (Barry Lyndon), etc. 
Pour doubler George Peppard (Hannibal dans Agence tous risques), il se mordille le doigt pour simuler le mâchouillement du cigare au moment de prononcer "J'adore quand un plan se déroule sans accros". 
Évidemment, de tous, le rôle le plus connu est peut-être celui de Larry Hagman (J.R. Ewing dans Dallas). Dominique prenait un très grand plaisir à doubler cet odieux personnage, qui avait marqué le public à tel point que quand il montait sur une scène de théâtre on entendait chuchoter dans le public des "C'est J.R.!"

Mais pour votre serviteur, Dominique était tout simplement "le" héros de son enfance en ayant prêté sa voix au Robin des Bois de Walt Disney (1973). Dominique gardait d'excellents souvenirs de toute cette bande de joyeux copains qu'il retrouvait à la S.P.S. Il avait doublé relativement peu d'autres films d'animation, mais gardait une certaine fierté d'avoir doublé Les Fabuleuses Aventures du légendaire Baron de Münchhausen (1978) et enregistré le générique avec Michel Legrand.

Il y a parfois des doublages moins glorieux. Je lui retrouve un extrait de doublage de film pornographique des années 70 très prisé des amateurs de nanards comiques: "Je me souviens très bien de cette séance. On m'avait appelé pour ce doublage sans me dire ce que ce serait. Depuis ce jour, j'ai toujours demandé quel était le film que j'allais doubler avant de me déplacer (rires)."

Son activité était aussi très prolifique au disque (on lui doit notamment la narration des disques Star Wars) et à la radio (Les Maîtres du Mystère, dont le speaker annonçant les voix "par ordre d'entrée en ondes" était souvent, m'avait-il dit, son ami Jean Gastaut).

J'ai rencontré Dominique lorsque j'étais bénévole au Salon des Séries et du Doublage, puis l'avais convié à monter sur scène avec Paule Emanuèle lors de ma soirée Dans l'ombre des studios fête son non-anniversaire au Vingtième Théâtre (avril 2016). A partir de sa venue à cette soirée nous sommes devenus très amis et vus très régulièrement pendant un peu plus de trois ans, avant qu'il ne s'éloigne de Paris pour retrouver ses terres bretonnes.

Jean-Claude Casadesus, votre serviteur,
Jean-Jacques Debout et Dominique Paturel
(PHONO Museum, avril 2019)
Pour l'anecdote, je me souviens d'un concert de Jean-Jacques Debout au PHONO Museum où j'avais emmené Dominique et Marie. (Dominique était ravi de retrouver Jean-Jacques Debout qu'il avait connu à l'époque où ce dernier faisait du cabaret et passait juste avant Hubert Deschamps. Dominique jouait tous les soirs une pièce avec Hubert, véhiculait son copain (trop alcoolisé pour avoir une voiture) à son cabaret après la pièce, arrivait au moment du passage de Jean-Jacques et restait avec Jean-Jacques voir le numéro de Hubert).
Cinq minutes avant le début du concert, Jean-Jacques Debout apprend par mon ami Jalal (conservateur du PHONO Museum) que Dominique va assister au spectacle, s'absente, et retarde un peu le début du concert. Pendant la soirée, Jean-Jacques Debout dit au public qu'il a un vieil ami dans la salle, Dominique Paturel, et qu'apprenant sa venue il a réécrit une chanson pour lui ("Pauvre Georges-André" de Charles Trénet). Il demande au public de chanter ensemble le refrain "Dominique Paturel, comédien exceptionnel". Pendant toute la chanson, complètement délirante, Dominique est en larmes de rires, de joie et d'émotion.


Jean-Jacques Debout au PHONO Museum (avril 2019)

En septembre 2020, il était exceptionnellement revenu à Paris pour enregistrer cette très belle émission dont j'avais soufflé l'idée à France Musique et arrangé l'organisation:
https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/etonnez-moi-benoit/le-comedien-dominique-paturel-grande-figure-de-la-television-l-une-des-voix-les-plus-connues-du-cinema-3532589

Dominique avait tous les talents, et il était l'élégance, l'humour, la gentillesse et le charme incarnés. Veuf de la comédienne Nelly Benedetti, Dominique s'était remarié il y a quelques années avec sa compagne, Marie. Je pense très affectueusement à elle, ainsi qu'à toute la famille de Dominique.

Ses obsèques auront lieu vendredi à 14h30 à Pordic, village qui lui était très cher.



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lundi 21 février 2022

Table ronde à Avallon (Samedi 19/03/2022)

La Cité de la Voix (Vézelay) organise dans plusieurs communes de Bourgogne-Franche-Comté quatre week-ends consacrés à la comédie musicale.
Dans le cadre du week-end "Regardez (la comédie musicale)" je serai invité à participer à une table ronde autour du doublage de films musicaux samedi 19/03/2022 à 17h au cinéma Le Vauban d'Avallon, en compagnie des comédiens-chanteurs Léovanie Raud (voix de Mary Poppins dans Le Retour de Mary Poppins) et Guillaume Beaujolais (voix du Prince Hans dans La Reine des Neiges). 
Débat animé par Lisandro Nesis. Entrée libre. Programme complet ci-dessous. Au plaisir de vous retrouver!

Vendredi 18/03/2022 à 19h : Master class "Métamorphoses de la comédie musicale filmée" par N.T. Binh (Lieu: Cité de la Voix (Vézelay), gratuit, réservation conseillée au 03 86 94 84 30)

Samedi 19/03/2022, 5 ateliers de 10h à 16h : Ateliers tout public "Découverte du doublage" par Léovanie Raud et Guillaume Beaujolais 
(Lieu: Cité de la Voix (Vézelay), gratuit, sur inscription au 03 86 94 84 30)

Samedi 19/03/2022 à 15h : Projection de "La Reine des Neiges" (Lieu: Cinéma Le Vauban (Avallon), places 6€/4€ en vente le jour même au cinéma, renseignements au 03 86 48 23 03)

Samedi 19/03/2022 à 17h : Table ronde "Rencontre avec des voix françaises des comédies musicales" présentée par Lisandro Nesis avec Léovanie Raud (comédienne-chanteuse), Guillaume Beaujolais (comédien-chanteur) et Rémi Carémel (auteur du blog Dans l'ombre des studios)  
(Lieu: Cinéma Le Vauban (Avallon), gratuit, renseignements au 03 86 48 23 03)
https://www.lacitedelavoix.net/agenda/rencontre-avec-des-voix-francaises-des-comedies-musicales/

Samedi 19/03/2022 à 18h : Projection "La Nuit des Musicals"
Chantons sous la pluie (18h)
La La Land (20h)
Les Demoiselles de Rochefort (22h30)
Grease (1h)
(Lieu: Cinéma Le Vauban (Avallon), places 6€/1 séance, 10€/2 séances, 3 séances ou plus: 4€/séance, tarif étudiants/collégiens: 4€/séance, en vente le jour même au cinéma, renseignements au 03 86 48 23 03)


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samedi 29 janvier 2022

Discographie Les Swingle Singers / The Swingle Singers (1962-1973)

Suite aux très nombreuses erreurs, imprécisions, etc. que l‘on trouve sur internet à propos des groupes vocaux français, j’ai le plaisir de vous proposer sur « Dans l’ombre des studios » des discographies détaillées de plusieurs de ces groupes.

Je les ai faites à partir d’une écoute attentive de disques et archives radiophoniques (ayant acquis depuis quelques années une connaissance de ces chanteurs de groupes vocaux qui me permet d'identifier leurs voix, même au sein d'un "son de groupe"), d’un visionnage des archives télévisées (permettant de dater avec plus de précision les sorties de disques mais aussi les changements de chanteurs), des discographies préétablies par les sites Encyclopédisque et Discogs, de mes entretiens et séances d’écoutes avec les chanteurs et leurs proches, 
d'une étude de leurs archives (bulletins de paie, contrats, feuilles de présence, agendas, décomptes de partages de recettes, photos, programmes de concerts) et des entretiens réalisés avant moi par mes confrères Serge Elhaïk, Jean Letellier et Eric Fardet.


Bien que quasi-exhaustives, ces discographies évolueront au fil du temps, au gré de nouvelles « découvertes ».

Aujourd’hui : Les Swingle Singers (ou The Swingle Singers).



Discographie des Swingle Singers établie par Rémi Carémel.
Remerciements à Anne, Isabelle et Victoria Germain, Claudine Meunier, Alice Herald, Hélène Pedersen-Devos, Jeanette Baucomont, Nicole Darde, Claude Chauvet, Jo, Eric et Jean-Paul Novès, Caroline Houdy, Michel Barouille, Jean et Laurent Cussac, José Germain, Jean-Claude Briodin, Claude Ermelin, Eric Fardet (entretiens avec Ward Swingle et Christiane Legrand), Erwin Blok, Jean Letellier, Serge Elhaïk et aux contributeurs des sites Encyclopédisque et Discogs.

Supervision artistique: Ward Swingle
Management: Pierre Fatosme (ingénieur-du-son du groupe, et époux de Christiane Legrand) puis Jean Cussac 
Style : Style vocalese, c’est-à-dire transcriptions jazz pour voix (Cf. Vocal jazz groups, scat et vocalese, Eric Fardet) d'instrumentaux (classiques, pour la plupart). Le chant est effectué, à part quelques rares exceptions, en onomatopées.
Chefs d’orchestre : Ward Swingle (disques du groupe) et, pour des collaborations extérieures, Duke Ellington, Leonard Bernstein, Luciano Berio, André Hodeir, etc.
Arrangeur : Ward Swingle (disques du groupe)
Effectif : 8 (4F + 4H) chanteurs + Rythmique ou orchestre.
Chanteurs solistes : principalement Christiane Legrand, et tous les autres membres du groupe.
Chanteurs :
Line-up n°1 (novembre 1962-printemps 1964) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Anne Germain / Claude Germain, Ward Swingle, Jean-Claude Briodin, Jean Cussac
Line-up n°2 (printemps 1964-printemps 1965) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Anne Germain, Alice Herald / Claude Germain, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac
Line-up n°3 (printemps 1965-février 1967) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Alice Herald / Claude Germain, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac
Line-up n°4 (mars 1967-printemps 1967) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Hélène Devos / Claude Germain, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac
Line-up n°5 (printemps 1967-juillet 1969) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac
Line-up n°6 (juillet 1969-août 1971) : Christiane Legrand, Nicole Darde, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac
Line-up n°7 (septembre 1971-début 1972) : Christiane Legrand, Claude Chauvet, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac
Line-up n°8 (début 1972-juin 1973) : Christiane Legrand, Nicole Darde, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac
Line-up n°9 (reformations ponctuelles du groupe à partir de 1974) : Christiane Legrand, Nicole Darde ou Claude Chauvet, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle ou Michel Barouille, José Germain, Jean Cussac
Chanteurs remplaçants occasionnels:
Françoise Walle (soprano), Bernard Houdy (ténor)
Musiciens :
Contrebasse: Pierre Michelot (novembre 1962-printemps 1964), Guy Pedersen (printemps 1964-décembre 1968), Gilbert Rovère (janvier 1968, janvier 1969-courant 1969), Jacky Cavallero (courant 1969-été 1973)
Batterie: Gus Wallez et André Arpino en alternance (novembre 1962-été 1964), Daniel Humair 
(été 1964-printemps 1968), Bernard Lubat (été 1968-courant 1969), Roger Fugen (courant 1969- début 1972), Marcel Sabiani (début 1972-été 1973).
Certains musiciens (comme Daniel Humair) reviennent parfois dans le groupe pour des remplacements.
Musiciens remplaçants occasionnels:
Michel Delaporte (dm)

Les Swingle Singers naissent à une période où sont créés en France une multitude de groupes vocaux, plus ou moins éphémères. Les Blue Stars (novembre 1954) ont ouvert la voie, suivis par les Angels, Fontana, Double Six, Barclay, etc.
Dans ces groupes se retrouvent à peu près les mêmes chanteurs (également choristes de studio pour des chanteurs de variétés, musiques de film, etc.), interchangeables lorsque ceux-ci ne font que du studio et n'ont pas besoin de faire de la scène ou de la télévision.

Les Swingle Singers sont une idée de l'un de ces chanteurs de groupes vocaux (membre des Double Six, Angels, etc.), Jean-Claude Briodin. Il la souffle à son camarade de micro Ward Swingle (pianiste, arrangeur et choriste américain travaillant à Paris): vu le succès de l'album Play Bach du pianiste Jacques Loussier (réinterprétant Bach avec des arrangements jazz), pourquoi ne pas faire la même chose en jazz vocal?
Ce qui est à la base un "exercice" vocal de choristes pour s'entraîner au déchiffrage à vue, à l'articulation rapide, etc. devient un projet d'album.
Ward Swingle cherche des orchestrations originales de Bach à la Bibliothèque Nationale de France, y ajoute une rythmique jazz (batterie et contrebasse), et fait enregistrer un premier album sous le nom de Swingle Singers, en s'entourant de ses amis choristes parisiens (dont Christiane Legrand, grande soeur du compositeur Michel Legrand et figure de proue des groupes vocaux français).

A l'origine, il s'agit d'un groupe de studio quasi-anonyme, comme il en existe beaucoup à l'époque. Le succès des ventes aux États-Unis fait qu'ils vont devoir partir en tournée internationale à partir de 1964, et que certains choristes préférant le travail de studio plutôt que les tournées, se feront remplacer.

Afin de valoriser équitablement les cofondateurs du groupe (line-up n°1) et ceux qui ont continué à le faire vivre les années suivantes, les droits des disques sont partagés à parts égales entre tous les membres ayant participé à des disques pour le groupe (exemple: José Germain touche de droits sur Jazz Sébastien Bach alors qu'il ne l'a pas enregistré, et Jean-Claude Briodin touche des droits sur American Look alors qu'il ne faisait plus partie du groupe).

L'apparence du groupe sur scène est très statique (aucune chorégraphie). Les morceaux sont appris par coeur, il n'y a pas de partitions sur scène, à part pour les oeuvres contemporaines avec orchestres.

Assez inclassables (ni vraiment jazz, ni vraiment classique). Le répertoire se concentre d'abord sur les baroques avant d'évoluer vers d'autres compositeurs.

Leur participation à la création du Sinfonia pour huit voix et orchestre de Luciano Berio (octobre 1968) va les amener à partager leurs tournées entre leur répertoire "Swingle" habituel, et des concerts du Sinfonia avec les plus grands orchestres internationaux.

Avec l'allure d'un pasteur assez austère et pince-sans-rire, Ward Swingle est réputé pour son extrême exigence, son oreille absolue (incapable lorsque la hauteur baisse un peu a cappella de ne pas visualiser mentalement une partition transposée) et son sens du rythme parfait. Par leur exécution quasi militaire et en raison des initiales des Swingle Singers, certains membres du groupe se surnomment pour plaisanter les "S.S.".

Les membres des Swingle Singers, ont participé à de multiples séances de choeurs pour des chanteurs de variétés, musiques de film, etc. En revanche, il est extrêmement rare qu'ils aient accompagné ces artistes en tant que vrai groupe Swingle Singers, ils étaient souvent mélangés à d'autres choristes qui ne faisaient pas partie des Swingle. Bien souvent, des artistes ont par simplification, orgueil ou méconnaissance, prétendu avoir été accompagnés dans leurs disques par les Swingle Singers, alors que ce n'était pas le cas. 
(Exemple d'erreur que l'on peut trouver: quelques chanteuses qui ont appartenu aux Swingle Singers (Anne Germain, etc.) accompagnent Johnny Hallyday dans "Da Dou Ron Ron", mais contrairement à ce qui est indiqué dans les rééditions CD, il ne s'agit pas des Swingle Singers).

Claudine Meunier est créditée sous son nom d'épouse, alors qu'elle était créditée sous son nom de jeune fille (Claudine Barge) chez les Double Six. Jusque là soprano dans les groupes vocaux et séances de choeurs, elle prend désormais la voix d'alto dans les séances, après avoir intégré les Swingle Singers.
Jean Cussac a quant à lui a une voix de baryton lyrique (pouvant "ténoriser" comme dans Blanche Neige et les Sept Nains (le Prince, doublage de 1962)), mais le travail "au micro" lui permet de "chercher" des notes graves, et d'être quasiment basse profonde chez les Swingle Singers.

Les tenues de scène sont d'abord de Pierre Cardin (femmes), puis, d'après les programmes, Lempereur (femmes) et Pierre Balmain (femmes et hommes).
(Claude Chauvet se souvient que pendant son passage chez les Swingle (septembre 1971-début 1972) les robes étaient signées Patou).

Au moins sept morceaux chantés lors de leurs récitals (je ne parle pas des oeuvres contemporaines ou des collaborations) n'ont jamais connu de sortie discographique:
-Once in love with Lyndon (compositeur inconnu): hymne de la campagne présidentielle de Lyndon B. Johnson, chanté par les Swingle Singers lors de la tournée électorale de 1964
-Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel): enregistrement fait en 1967 mais jamais sorti en disque pour des raisons de droits (diffusé 
sur Dans l'ombre des studios en septembre 2014), chanté en tournée à partir de 1968
-La Marseillaise (Rouget de Lisle) chanté au moins une fois au Japon le 14 juillet 1970
-Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla): chanté en tournée à partir de 1968, le seul enregistrement existant est une TV hollandaise de 1971
-Gymnopédie n°1* (Erik Satie): chanté en tournée à partir de 1970 (Nicole Darde se souvient qu'elle chantait la partie soliste, et qu'elle l'a a priori chanté au Carnegie Hall avec Ron Carter à la contrebasse)
-Cançao Sertaneja (Camargo Guarnieri): chanté en tournée à partir de 1972
-Milonga del Angel* (Astor Piazzolla): 
chanté en tournée à partir de 1972

D'après Hélène Devos, Libertango* d'Astor Piazzolla a par ailleurs été enregistré mais n'est jamais sorti en disque et n'a semble-t-il pas été chanté en concerts.

(* Ces morceaux ont finalement été enregistrés par les Swingle Singers anglais à partir des années 90).

Diffusés internationalement, les Swingle Singers ont reçu plusieurs prix et nominations aux Grammy Awards:
-6ème cérémonie des Grammy Awards (mai 1964, album Jazz Sébastien Bach): Lauréat "Meilleure interprétation par un choeur" + Lauréat "Meilleur nouvel artiste 1963" + Nomination "Album de l'année"
-7ème cérémonie des Grammy Awards (mai 1965, album Going baroque): 
Lauréat "Meilleure interprétation par un choeur"
-8ème cérémonie des Grammy Awards (mai 1966, album Anyone for Mozart?):
Lauréat "Meilleure interprétation par un choeur"
-9ème cérémonie des Grammy Awards (mars 1967, album Swingling Telemann):
Nomination "Meilleure interprétation par un choeur"
-10ème cérémonie des Grammy Awards (février 1968, album Place Vendôme):
Nomination "Meilleure interprétation par un choeur"
-12ème cérémonie des Grammy Awards (mars 1970, album Luciano Berio : Sinfonia):
Lauréat "Meilleure interprétation par un choeur classique autre qu'un opéra"

Autres récompenses:
-Prix du Disque de l'Académie Charles Cros (mars 1964, cette récompense est indiquée dans tous les dossiers de presse des Swingle Singers, or elle n'est pas répertoriée dans la page Wikipedia de l'Académie Charles Cros. Il est à ce propos dommage que cette prestigieuse académie ne répertorie pas sur son site ses prix passés)
-Prix du meilleur nouveau groupe vocal (jury des critiques internationaux de la revue Downbeat, août 1964)
-Prix du meilleur groupe vocal (Melody Maker, Grande-Bretagne, février 1965, février 1966 et février 1967)
-Prix Triomphe 1967 - Groupe vocal France
-Prix du meilleur groupe vocal (Swing Journal, Tokyo, 1968)
-Edison Award pour l'enregistrement du Sinfonia de Luciano Berio (Hollande, octobre 1969)

Le groupe a connu une "renaissance" en Grande-Bretagne dès 1974 
avec des choristes anglais (Swingle II), et continue encore aujourd'hui (sous le nom de Swingles). La présente discographie ne traite que du groupe original (français).

Les Swingle Singers: Badinerie (line-up n°3, c.1965)



Note importante pour toutes les discographies "Dans l'ombre des studios" de groupes vocaux: 
-Cette discographie mélange discographie traditionnelle et liste des émissions de télévision et de radio. Elle suit un ordre chronologique.
-Pour plus de lisibilité, j'ai fait exprès de ne pas lister les très nombreux pressages étrangers, 45T issus d'albums, compilations, etc. afin de me concentrer sur les séances originales.
-Des événements importants pour le groupe sont mentionnés en gras et en italique.
-La discographie est chronologiquement découpée en plusieurs parties correspondant aux changements de chanteurs dans le groupe. Un "line-up" est une composition d'équipe: quand un membre du line-up n°2 quitte le groupe, le line-up n°3 commence à l'arrivée de son remplaçant.
-Je pourrais me contenter d'indiquer pour chaque morceau les solistes, mais comme certains (rares) morceaux sont chantés uniquement par une ou des solistes sans les autres membres du groupe, je précise "et groupe vocal" quand les autres membres du groupe sont présents (c'est à dire quasiment tout le temps). 
Le "groupe vocal" est en principe constitué, sauf mention contraire, de tous les membres du line-up en cours ("groupe vocal mixte"), ou de ses éléments féminins ou masculins.


Line-up n°1 (novembre 1962-printemps 1964) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Anne Germain / Claude Germain, Ward Swingle, Jean-Claude Briodin, Jean Cussac


Line-up n°1 répétant le 2ème album (c.1964)
Photo: Jacques Aubert (Philips)

Le groupe est constitué en novembre 1962 (d'après les dossiers de presse d'époque). Les huit Swingle Singers sont tous déjà choristes dans les séances de studios parisiens. Jeanette Baucomont et Jean Cussac ont une formation lyrique, Christiane Legrand, Anne Germain, et Claudine Meunier sont d'anciennes chanteuses d'orchestre (mais avec un solide "background" musical), et Ward Swingle, Claude Germain et Jean Claude Briodin des musiciens (piano/direction d'orchestre pour Ward et Claude, saxophone pour Jean-Claude).



33T LP « Jazz Sébastien Bach » Philips 840.519 PY (stéréo) et 77.921 (mono)
Enregistrements : entre novembre 1962 et le printemps 1963 / Sortie : printemps 1963
A1 : Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080) 2:14 : groupe vocal mixte
A2 : Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645) 2:39 : groupe vocal mixte
A3 : Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068) 3:19 : groupe vocal mixte
A4 : Prélude n°11 en fa majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 880) 2:13 : groupe vocal mixte
A5 : Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807) 1:45 : groupe vocal mixte
A6 : Fugue n°2 en ut mineur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 871) 1:17 : groupe vocal mixte
A7 : Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 850) 1:39 : groupe vocal mixte
B1 : Prélude n°9 (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 878) 3:19 : groupe vocal mixte
B2 : Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)  4:55 : groupe vocal mixte
B3 : Prélude n°1 en ut majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 870) 1:57 : groupe vocal mixte
B4 : Canon  1:54 : groupe vocal mixte
B5 : Invention à deux voix n°1 en ut majeur (BWV 772)  1:26 : groupe vocal mixte
B6 : Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 874)  3:17 : groupe vocal mixte
-Arrangements : Ward Swingle
-Pierre Michelot (b) / Gus Wallez (dm, tous titres sauf A7 et B4) / André Arpino (dm, A7 et B4)
-Enregistré, selon Claudine Meunier, aux Studios D.M.S. (rue Saussier-Leroy) par Pierre Fatosme.
-Lauréat du meilleur album d'ensemble vocal et du meilleur nouvel artiste, et nomination album de l'année, aux Grammy Awards 1963. 
-Deux titres sont transposés: le prélude n°9 passe de mi majeur à ré bémol majeur, et le Sinfonia passe de do mineur à sol mineur.
-L'album est commercialisé sous les noms "Jazz Sébastien Bach" (France et la plupart des pays, peinture de couverture: Monique Chavasse-Frette),"Bach's Greatests Hits" (États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande) et "Jazz Sebastian Bach" (Espagne, Pays-Bas).
-Il sort également sous la forme de deux 45T, "Jazz Sébastien Bach n°1" (434.875) et "Jazz Sébastien Bach n°2" (434.876)
-Utilisation des enregistrements:
"Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)" en générique de l'émission TV (O.R.T.F.) "Le Temps des Loisirs" (1963-1968)
"Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BW 1068)" dans la B.O. du film "Adieu Berthe ou L'enterrement de Mémé" (2012) de Bruno Podalydès
"Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)" dans la B.O. du film "The Square" (2017) de Ruben Östlund
"Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)" en générique de l'émission TV italienne (Rai) "Quark" (1981-1989) et "Superquark" (1995-2022)
"Fugue n°2 en ut mineur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 871)" dans la B.O. du film "The French Dispatch" (2021) de Wes Anderson
"Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)" dans la B.O. du film "Dragées au poivre" (1963) de Jacques Barratier
"Canon" dans la B.O. du film "Adieu Berthe ou L'enterrement de Mémé" (2012) de Bruno Podalydès
"Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 850)" dans la B.O. du film "Astérix : Le Domaine des Dieux" (2014) d'Alexandre Astier et Louis Clichy


Le 31/05/63, Ward Swingle est interviewé dans l'émission radiophonique "Avant-premières". Diffusion de la version studio de "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)".


Émission TV 
« Rythmes sous cape » du 17/08/63
Chant en playback
« Fugue en ré mineur de Bach» 
Chanteurs à l'image : Jean-Claude Briodin, Ward Swingle, Jean Cussac, Claude Germain, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Christiane Legrand et Anne Germain (petit doute, car visage peu visible).
Fred Ermelin (b) / Marcel Blanche (dms)
Les Swingle Singers ne sont alors qu'un groupe de studio. Ils sont présentés de dos, avec une cape (clin d'oeil au titre de l'émission) pour les femmes.


Critique dans le Daily Mirror du 31/10/63 (la Fugue en ré mineur, sortie en single, extraite de leur LP, est un succès), dans le Daily Herald du 9/11/63, mention dans Vie et Bonté, revue officielle de la Croix-Rouge Française (novembre 1963).

Critique assez dithyrambique dans "The Gramophone" de décembre 1963.


Jean-Claude Briodin se souvient d'un concert en Allemagne (proche de la frontière) pendant l'hiver.



33T LP « Going baroque : de Bach aux baroques» Philips 844 825
Enregistrement : certainement début 1964 / Sortie : certainement en août 1964
A1 : Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)  1:19 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A2 : Airs et variations : "L'harmonieux forgeron" (Suite pour clavecin en mi majeur, Haendel)  2:23 : Claudine Meunier (soliste) et groupe vocal mixte
A3 : Gigue (Suite pour violoncelle seul n°1 en ut majeur, BWV 1009)  1:19 : groupe vocal masculin
A4 : Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)  3:00 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A5 : Prélude n°19 en la majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 864)  1:09 : groupe vocal mixte
A6 : Préambule (Partita pour clavecin n°5 en sol majeur, BWV 829) 2:24 : groupe vocal mixte
B1 : Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)  2:22 : groupe vocal mixte
B2 : Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)  3:14 : Christiane Legrand, Claudine Meunier, Jeanette Baucomont et Anne Germain (solistes) et groupe vocal mixte
B3 : Prélude n°7 en mi bémol majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 876)  2:39 : groupe vocal mixte
B4 : Solfeggietto en ut mineur (Wq.117/2, Carl Philipp Emanuel Bach)  0:54 : groupe vocal mixte
B5 : Der Fruehling (Le Printemps, Wilhelm Friedemann Bach)  1:32 : groupe vocal mixte
B6 : Prélude n°24 en si mineur (Clavecin bien tempéré, Livre 2, BWV 893)  1:56 : groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Gus Wallez (dm)
-Enregistré, selon Claudine Meunier, aux Studios D.M.S. (rue Saussier-Leroy) par Pierre Fatosme.
-Lauréat du meilleur album d'ensemble vocal aux Grammy Awards 1964.

-Alors que le premier album, Jazz Sébastien Bach, était axé sur des transcriptions de partitions écrites pour clavier, celui-ci se concentre sur des arrangements orchestraux.  Le premier album était plutôt choral et celui-ci met plus en avant des voix solistes, en particulier Christiane Legrand.
-L'album est commercialisé sous les noms "Going baroque : de Bach aux baroques" (France),"Going baroque" (la plupart des pays),"Bach Handel Vivaldi" (Royaume-Uni), "Van al Barrocco" (Espagne), "Al Estilo Barrocco" (Mexique) et "E o Barrocco" (Brésil).
-Utilisation des enregistrements:
"Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)" dans la B.O. (thème principal) du film "Galia" (1966) de Georges Lautner
"Prélude n°7 en mi bémol majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 876)" dans la B.O. du film "Harvey Milk" (2008) de Gus Van Sant


Concert ou TV vers le 4/03/64 à Amsterdam (photo à l'aéroport d'Amsterdam-Shiphol avec Pierre Michelot et André Arpino).


Émission TV non-identifiée a priori du 12/03/64
Chant en playback
« Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807) »« Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle » et 
« Badinerie en si mineur »
Chanteurs à l'image : Jean-Claude Briodin, Jeanette Baucomont, Claude Germain, Claudine Meunier, Jean Cussac, Christiane Legrand, Ward Swingle et Anne Germain.
Pierre Michelot est reconnaissable à la contrebasse, mais le batteur est moins visible.
VHS retrouvée dans les archives d'Anne Germain. L'enregistrement ne vient vraisemblablement pas de la R.T.F. mais peut-être d'une télévision étrangère. La date est incertaine.



Line-up n°2 (printemps 1964-printemps 1965) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Anne Germain, Alice Herald / Claude Germain, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac


Line-up n°2 en répétition au Madison Square Garden (mai 1964)
Photo : Friedman-Abeles


Lucy Johnson, l'une des filles du président américain Lyndon B. Johnson convainc son père d'engager les Swingle Singers (dont elle est fan, et ne sait pas qu'ils ne sont pas américains) comme groupe pour sa campagne électorale. Ils deviennent ainsi un groupe de scène.
Claudine Meunier et Jean-Claude Briodin, déjà engagés sur une tournée des Double Six, quittent les Swingle Singers. Claudine est remplacée par Alice Herald (Vassails de son vrai nom, jeune choriste studio, belle-fille du compositeur et professeur Julien Falk, lancée trois ou quatre ans plus tôt dans le métier par Jean-Claude Dubois et Claudine Meunier) et Jean-Claude par José Germain (frère de Claude (et beau-frère d'Anne), saxophoniste et choriste).

Le couturier Pierre Cardin, ami de Ward Swingle (ils se sont connus par Jeanne Moreau, dont Ward était le chef d'orchestre), coupe les robes des femmes Swingle Singers.

Concert le 15 mai 1964 au Théâtre de la Cité Universitaire (Paris).
Ce concert sera décrit ultérieurement par Ward Swingle comme le "premier concert" des Swingle Singers, alors qu'il y en a quand même eu quelques autres avant avec le line-up n°1.
1ère partie du concert: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Gigue (Suite pour violoncelle seul n°1 en ut majeur, BWV 1009)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Prélude en fa mineur", "Fugue n°2 en ut mineur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 871)", "Prélude n°19 en la majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 864)", "Préambule (Partita pour clavecin n°5 en sol majeur, BWV 829)", "Prélude N° 9 (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 878)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)", "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)".
2ème partie du concert: "Canon", "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 850)", "Airs et variations : "L'harmonieux forgeron" (Suite pour clavecin en mi majeur, Haendel)", "Prélude n°7 en mi bémol majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 876)", "Invention à deux voix n°1 en ut majeur (BWV 772)", "Der Fruehling (Le Printemps, Wilhelm Friedemann Bach)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Prélude n°1 en ut majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 870)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Solfeggietto en ut mineur (Wq.117/2, Carl Philipp Emanuel Bach)".
Accompagnement: Guy Pedersen (b) et Gus Wallez (dm)



Émission TV  britannique "A Degree of Frost" (BBC) du 18/05/64
Avec Paul McCartney. Deux morceaux de Bach. 


Grande tournée américaine (primaires et campagne électorale) de Lyndon Johnson. En arrivant dans sa chambre d'hôtel à New York, Anne Germain a la surprise de s'entendre à la radio (disque qu'elle avait enregistré avec Armand Migiani).

Concert le 26/05/64 "Salute to President Johnson" à l'Armory de Washington D.C. Avec Mitzi Gaynor, Allan Sherman, Mahalia Jackson, Gregory Peck, Gina Lollobrigida, the New York City Ballet, Anna Moffo (star du Metropolitan Opera), Joan Baez, Milt Kamen, the New Christy Minstrels, Peter Gennerro Dance Group, the Swingle Singers, Bill Cosby, Mace Barrett et Woody Allen. 

Concert le 28/05/64 au Madison Square Garden.
Avec Joan Baez, Woody Allen, Gregory Peck, etc. 

Concert le 1/06/64 "An Evening of Bach" à la Maison-Blanche, devant le président américain Lyndon B. Johnson et le premier ministre israélien Levi Eshkol.
Mischa Elman (accompagné par Joseph Seiger), The Swingle Singers.
Programme chanté par les Swingle: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)", "Fugue n°2 en ut mineur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 871)", "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 850)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)".


Émission TV américaine "The Hollywood Palace" (ABC) du 6/06/64
Avec Buster Keaton, Gloria Swanson, etc. Programme inconnu.


Critiques positives de l'album "Going baroque" dans la presse américaine en août 1964 (Daily Defender (Chicago) du 17/08/64, San Francisco Progress du 19/08/64 et Los Angeles Tribune du 20/08/64) et dans la presse britannique de septembre 1964 (single "Largo"), ce qui nous permet de mieux dater sa sortie.

Concert au Berliner Festwochen Jazz Tage (septembre 1964).




33T LP « Swinging Mozart » Philips 842 109 PY
Enregistrement en septembre et octobre 1964 / Sortie a priori fin février 1965
A1 : Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265  5:47 : Christiane Legrand (soliste à 0:21, et non Anne Germain comme indiqué par erreur dans le disque), Claude Germain (soliste à 0:40), Anne Germain et Alice Herald (duo à 1:00), José Germain et Jean Cussac (duo à 0:18), José Germain (soliste à 1:56), Alice Herald (soliste à 2:04), José Germain (soliste à 2:08), Jeanette Baucomont (soliste à 3:15), Christiane Legrand (soliste à 3:36) et groupe vocal mixte.
A2 : Fugue (Sonate n° 37 en la majeur pour violon et clavier, K 402)  2:52 : groupe vocal mixte
Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545
A3a : Allegro 2:08 : Christiane Legrand, Alice Herald, Jeanette Baucomont, Claude Germain et José Germain (solistes) et groupe vocal mixte 
A3b : Andante 2:39 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A3c : Allegretto 1:23 : groupe vocal mixte
Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525
B1a : Allegro 3:22 : groupe vocal mixte
B1b : Romance 2:44 : groupe vocal mixte
B1c : Menuetto 1:20 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B1d : Rondo 2:42 : Christiane Legrand et José Germain (solistes) et groupe vocal mixte
Sonate pour piano n° 5 en sol majeur, K 283
B2 : Allegro 2:51 : groupe vocal mixte
-Arrangements : Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)
-Enregistré, selon Claudine Meunier, aux Studios D.M.S. (rue Saussier-Leroy) par Pierre Fatosme.
-La photo de la couverture américaine a été prise dans les locaux américains du journal Playboy (souvenir d'Alice Herald).
-Lauréat du meilleur album d'ensemble vocal aux Grammy Awards 1965.
-L'album est commercialisé sous les noms "Swinging Mozart" (France, Israël et pays "latins"),"Anyone for Mozart?" (pays germaniques et anglophones, photo de George Pickow) et "The Swingle's Mozart" (réédition anglaise).
-Dans "Les Demoiselles de Rochefort" (1967), le disque est vendu dans la boutique de Simon Dame.
-Utilisation des enregistrements :
"Menuetto" en générique de l'émission TV (O.R.T.F.) "Variétés au studio quatre" (1966)


Concert le 3/10/64 au Concertgebouw d'Amsterdam (Pays-Bas) pour le Grand Gala du Disque. Avec Josephine Baker, Dusty Springfield, Adamo, etc.

Concert le 24/10/64 au Carnegie Hall avec Oscar Peterson et Clark Terry en guest (critique dans le New York Times et le New York Herald Tribune du 26/10/64).


Émission TV américaine "The Tonight Show starring Johnny Carson" (NBC) du 27/10/64
Programme inconnu.


Concerts au Oberlin College (début novembre).

Dans le "Time" du 6/11/64, Ward Swingle dit que l'album Swinging Mozart a mis plusieurs mois de préparation.


Émission TV "The Hollywood Palace" (ABC) du 14/11/64
Avec Victor Borge, The Nicholas Brothers, etc. Programme inconnu.


Concerts au club The Village Gate de New York (à partir du 17/11/64, article dans The Ottawa Citizen du 4/12/64).

Concert au Théâtre des Champs-Elysées en janvier 1965.


Émission TV "Moi j'aime" du 18/01/65

Chant en playback
"Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)" et "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)"
Chanteurs à l'image: Anne Germain, Claude Germain, Jeanette Baucomont, Christiane Legrand, José Germain, Jean Cussac, Alice Herald, Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission TV "Pile ou face" du 21/01/65
Chant en playback
"Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)"
Chanteurs à l'image: Christiane Legrand (1er rang), Jeanette Baucomont, Anne Germain et Alice Herald (2ème rang), Jean Cussac, José Germain, Claude Germain et Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission radiophonique "Paris sur scène" du 11/02/65 enregistrée le 25/01/65 à la Maison de la Radio (Studio 104)
Chant en direct
"Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Rondo" et "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 850)".
Jean-Marie Proslier précise qu'ils reviennent de "deux mois de tournée aux États-Unis".

Émission TV "Rhône Alpes Actualités" du 9/02/65 (datée par erreur en 1966 dans les archives pro de l'INA)
Chant en direct (sur la scène d'un théâtre) et interview
"Badinerie"
Chanteurs à l'image: Claude Germain, Anne Germain, Jeanette Baucomont, Christiane Legrand, José Germain, Jean Cussac, Alice Herald et Ward Swingle
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission radiophonique "Grand Prix" du 13/02/65 enregistrée le 9/02/65 à la Maison de la Radio (Studio 102)
Chant en direct, interview de Ward Swingle et démonstration de "Badinerie" partie par partie
"Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Variations sur "Ah ! Vous Dirais-je Maman", K 265", "Canon", "Prélude n°1 en ut majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 870)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Der Fruehling (Le Printemps, Wilhelm Friedemann Bach)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)" (mention des solistes), "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuetto / Rondo",  "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)", Solfeggietto en ut mineur (Wq.117/2, Carl Philipp Emanuel Bach), "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 850)".
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)
Le disque Mozart "sort à la fin de ce mois".


Interviewé dans le Sunday Mirror du 14/02/65, le grand violoniste Yehudi Menuhin dit apprécier les Swingle Singers.

Concert au Royal Albert Hall de Londres le 28/03/65.
1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)",  "Gigue (Suite pour violoncelle seul n°1 en ut majeur, BWV 1009)", "Prélude n°9 (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 878)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545: Allegro / Andante / Allegretto", "Variations sur "Ah ! Vous Dirais-je Maman", K 265".
2ème partie: "Canon", "Prélude n°1 en ut majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 870)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Der Fruehling (Le Printemps, Wilhelm Friedemann Bach)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)", "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 874)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuetto / Rondo".


Émission TV "Midi variétés" du 9/01/66 (rétrospective de "pastilles" inédites enregistrées pendant l'année 1965) enregistrée à Marseille début 1965
Chant en playback
"Solfeggietto en ut mineur (Wq.117/2, Carl Philipp Emanuel Bach)"
Chanteurs à l'image: Jean Cussac, José Germain, Claude Germain, Ward Swingle, Anne Germain, Alice Herald, Jeanette Baucomont, Christiane Legrand


Line-up n°3 (printemps 1965-février 1967) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Alice Herald / Claude Germain, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac

Le line-up n°3 "coiffé" par un graphiste de Philips facétieux et amateur des Beatles (c. 1966)
(Coll. privée Claudine Meunier)


Anne Germain souhaitant quitter le groupe, elle est remplacée par Claudine Meunier qui fait son retour chez les Swingle Singers après l'arrêt des Double Six.


Émission TV "La Scène à Paris" du 17/05/65 (également radiodiffusée sur France Inter le 20/05/65) à la Maison de la Radio : Soirée de Soutien Confraternel aux Journalistes
Chant en direct
"Sonate pour piano n°15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Rondo"
Chanteurs à l'image: Alice Herald, Claudine Meunier (soliste titre 1), Jeanette Baucomont, Christiane Legrand (soliste titre 1), Jean Cussac, José Germain (soliste titres 1 et 2), Claude Germain, Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission TV américaine "The Best on Record" (NBC) du 18/05/65
Show spécial pour célébrer les lauréats des Grammy Awards 1964. Les Swingle Singers chantent "Badinerie". Avec Woody Allen, Louis Armstrong, les Beatles, etc.


Christiane Legrand et Jean Cussac sont interviewés dans l'émission de radio "Rendez-vous à cinq heures" du 14/06/65, à propos de leur concert le lendemain (15/06/65) au Festival du Marais (Hôtel de Sully).
Ils enregistrent leur "quatrième disque" (une étude de Chopin déjà enregistrée et une autre en préparation), sur les compositeurs du XIXème siècle.
Programme du concert : Fugue en ré mineur, Prélude pour choral d'orgue, Badinerie, Aria, Fugue de Vivaldi, Gigue, Largo de Bach, Allegro de Haendel, Sonate n°15 en do majeur (1er mouvement) de Mozart, Sinfonia, Variations sur "Ah vous dirais-je maman", "Petite musique de nuit" (quatre mouvements).



33T LP « Les Romantiques » Philips 842 124 PY
Enregistrement a priori à partir de juin 1965 / Sortie certainement en automne 1965 (et non en 1967 comme on peut parfois le lire).
A1 : Scherzo (Sonate pour violon et piano op. 24 n°5 en fa majeur "Le Printemps", L. Van Beethoven)  1:11 : groupe vocal mixte
A2 : Allegro (Sonate pour piano op. 26 n°12 en la bémol majeur, L. Van Beethoven)  2:32 : groupe vocal mixte
A3 : Étude (op. 10 n° 6 en mi bémol majeur, F. Chopin)  3:26 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A4 : Étude (op. 25 n° 2 en fa majeur, F. Chopin)  1:27 : Alice Herald et Claudine Meunier (duo) et groupe vocal mixte
A5 : Valse (op. 64 n° 2 en ut dièse, F. Chopin)  3:13 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A6 : Petit Prélude et Fugue (Album à la Jeunesse op. 68, R. Schumann)  2:10 : groupe vocal mixte
B1 : La Fileuse (Romance sans paroles op. 67 n° 4, F. Mendelssohn)  2:01 : groupe vocal mixte
B2 : Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)  1:23 : groupe vocal mixte
B3 : Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)  3:29 : groupe vocal mixte
B4 : Zortzico (Albeniz)  2:06 : groupe vocal mixte
B5 : Andante (Quatuor à cordes op. 29 en la mineur, D.804 "Rosemonde", F. Schubert)  5:14 : groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)
-Enregistré, selon Claudine Meunier, aux Studios D.M.S. (rue Saussier-Leroy) par Pierre Fatosme.
-L'album est commercialisé sous les noms "Les Romantiques" (France, Italie),"Getting Romantic" (la plupart des pays dont États-Unis) et "The Swingle Singer's Classics" (Royaume-Uni).
-La couverture française (Les Romantiques) représente le bon line-up (n°3). En revanche, celle des albums "Getting Romantic" et "The Swingle Singer's Classics" représente par erreur le line-up n°2 (Anne Germain figure à la place de Claudine Meunier).

Émission radiophonique "Jam Session Chanson-Poésie" du 9/09/65 enregistrée le 29/06/65 à la Maison de la Radio (Studio 102)
Chant en direct, seuls ou en fond sonore de poésies dites par des comédiens et chanteurs.
"Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)" (nommé par erreur "Largo de Haendel" dans les archives pro de l'INA) (poème "Dedans Paris" de Clément Marot), "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)" (poème: "Les cloches du soir" de Marceline Desbordes Valmore), "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525". Émission radiophonique "Jam Session Chanson-Poésie" du 16/09/65 enregistrée le 29/06/65 à la Maison de la Radio (Studio 102)
Chant en direct, seuls ou en fond sonore de poésies dites par des comédiens et chanteurs. "Solfeggietto en ut mineur (Wq.117/2, Carl Philipp Emanuel Bach)" , "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)" (poème "Union Libre" d'André Breton dit par Jacques Doyen), "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)"


Les Swingle Singers chantent (accompagnés à l'orgue par Michel Legrand) au mariage d'Eddie Barclay et Marie-Christine Steinberg à l'Église Saint-François-de-Salles le 1/07/65 (article dans Billboard du 24/07/65).

Article dans "Hello" du 15/07/65.

Concerts à Scheveningen en juillet 1965 (article dans Het Vaderland du 22/07/65), au Festival de Menton (août 1965).

Concert au 
Royal Albert Hall de Londres le 7/10/65 avec Jacques Loussier (critique dans Record Mirror du 14/10/65. Dans le programme : Moussorgsky, Schumann, Chopin, etc. (donc a priori le disque "Les Romantiques" est déjà sorti). D'après le Kensigton Post du 22/10/65, les Swingle Singers partent aussitôt aux États-Unis. Or ils font un crochet en Tchécoslovaquie.)



33T LP "II. Jazzový Festival Praha 1965" Supraphon DV 10196
Enregistrement public pendant le Festival de Jazz de Prague le 13/10/65 (d'après Billboard du 9/10/65) / Sortie en 1966
A1 :  Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067) &
Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056) 
A2 : Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro
A3 à B4 : autres artistes


Concert a
u Town Hall de New York le 16/10/65 (critique dans le New York Times le 18/10/65). 
Concerts: Field House du Luther College de Decorah (24/10/65), Clowes Memorial d'Indianapolis (26/10/65), Student Union de l'Idaho St. College de Pocatello (27/10/65), Kingsbury Hall de l'Université de l'Utah (28/10/65, a
rticle dans The Salt Lake Tribune du 29/10/65).


Répétition et tournage "Dean Martin Show" les 29, 30 et 31/10/65
Programme inconnu


Concerts: Gym. Grossmont Coll. (4/11/65), Royce Hall UCLA (5/11/65, Billboard n°77 du 20/11/65), Berkeley High School Audit. (6/11/65), Gym. Foothill Coll. (7/11/65), Queen Elizabeth Theatre de Vancouver (12/11/65), Field House University of Puget Sound (13/11/65), Philipps Audit Gunter Hall de Denver (16/11/65), Colo St. Coll. (17/11/65), Assembly Hall de l'University of Illinois à Urbana-Champaign (19/11/65), U. Auditorium Indiana University de Bloomington (20/11/65), Fieldhouse Illinois St Normal College de Normal (21/11/65), University of Wiscontin de Milwaukee (22/11/65), N. Michigan U. de Marquette (23/11/65), Village Gate de New York (24, 26, 27 et 28/11/65), Hepburn Auditorium J. City St. Coll. (29/11/65), Hole de Los Angeles (2, 3, 4 et 12/12/65, article dans le Los Angeles Times du 2/12/65).


Répétition et tournage "Dean Martin Show" les 4 et 5/12/65
Programme inconnu


Concerts: Fieldhouse Villanova University (7/12/65)


Émission TV américaine "Toast of the Town" (CBS) du 12/12/65
Présenté par Ed Sullivan. Avec The Byrds, etc. Programme inconnu.
Rediffusion le 7/08/66 avec extraits inédits.


Concerts: Comédie de Montréal (13 au 19/12/65), Village Gate de New York (22/12/65 au 1/01/66, dates incertaines).
En décembre 1965, les Swingle Singers sont à New York. Ils en profitent pour répéter avec le Modern Jazz Quartet sur un projet d'album


Émission TV ouest-allemande "Hotel Victoria" du 29/12/65
Programme inconnu.


Le Billboard du 15/01/66 annonce une tournée française des Swingle Singers à partir de lundi 17/01/66.


Émission radiophonique "Les Swingle Singers : concert au Palais des fêtes de Strasbourg" du 7/02/66 enregistrée le 24/01/66

Chant en direct
"Canon", "Fugue n°2 en ut mineur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 871)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "La Fileuse (Romance sans paroles op. 67 n° 4, F. Mendelssohn)", "Allegro (Sonate pour piano op. 26 n°12 en la bémol majeur, L. Van Beethoven)", "Étude (op. 10 n° 6 en mi bémol majeur, F. Chopin)" ("Christiane chante la main gauche et les autres font la main droite"), "Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)", "Zortzico (Albeniz)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuetto / Rondo", "Solfeggietto en ut mineur (Wq.117/2, Carl Philipp Emanuel Bach)", "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 1, BWV 850)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)".

Enregistrement le 31/01/66 d'un concert radiophonique (date de diffusion inconnue, mais peut-être n'a-t-il jamais été diffusé. Quelques fausses notes, et contrebasse trop présente dans le mixage. Il s'agit peut-être de la première partie du concert strasbourgeois).
Chant en direct
"Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)" (précédé d'une démonstration de la construction du morceau), "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Étude (op. 25 n° 2 en fa majeur, F. Chopin)", "Fugue (Sonate n° 37 en la majeur pour violon et clavier, K 402)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Variations Sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".


Concerts au Théâtre des Champs-Elysées du 2 au 7/02/66 (programme Bach, Mendelssohn (La Fileuse), Moussorgsky, Chopin, Vivaldi, etc. d'après Combat du 24/01/66).
Interview de Christiane Legrand dans l'émission radiophonique "Rendez-vous à cinq heures" du 3/02/66. Les Swingle Singers ont fait un récital la veille et vont en faire un autre (le 7/02/66) au Théâtre des Champs-Elysées (confirmé par article dans France-Soir du 4/02/66).
Ils sont allés à Nancy il y a quelques jours après leur retour des États-Unis, et il y a un an. 


Émission TV américaine "The Dean Martin Show" (NBC) du 17/02/66
"Prélude n° 9 (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 878)".
Avec Mahalia Jackson, Julie London, etc.


Concert aux Pays-Bas en février 1966 (article dans un journal hollandais le 17/02/66), aux Jardins de Tivoli à Copenhague en février 1966 (article dans le Berlingske Tidende du 25/02/66). Claudine Meunier se souvient d'une tournée en Scandinavie en février 1966.

Tournée en Israël certainement en mai ou juin 1966 (d'après le programme israélien de la tournée de 1968, une première tournée a eu lieu en 1966. Claudine Meunier se souvient qu'elle a été faite juste après les séances d'enregistrement des Demoiselles de Rochefort (qui ont eu lieu en avril 1966)).

Christiane Legrand, Claudine Meunier et Jeanette Baucomont enregistrent "Laborintus II" de Luciano Berio et Edoardo Sanguineti le 4/06/66 (diffusion radio le 6/10/66).

Concert à Vienne (
début juin 1966, article dans AZ-Kultur du 8/06/66 et dans un autre journal autrichien).



33T LP « Swingling Telemann » Philips 840 578 PY
Enregistrement certainement pendant l'été 1966 / Sortie certainement en septembre 1966.
Concerto à six (Telemann)
A1 : Allegro  2:06 : Christiane Legrand et Alice Herald (solistes) et groupe vocal mixte
A2 : Adagio  1:23 :  Christiane Legrand et Claudine Meunier (solistes) et groupe vocal mixte
A3 : Presto  1:06 : Ward Swingle et Claude Germain (solistes) et groupe vocal mixte
A4 : Adagio  0:32 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A5 : Allegro  2:24 : groupe vocal mixte
A6 : La Couperin  (Quatrième livre des pièces pour clavecin, 21ème ordre, Couperin) 2:42 : groupe vocal mixte
A7 : Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)  1:41 : groupe vocal mixte
A8 : Fugue en ré mineur (Muffat)  2:59 : groupe vocal mixte
B1 : Presto (Trio de la Sonate en mi majeur, Telemann) 1:23 : Christiane Legrand et Jeanette Baucomont (solistes) et groupe vocal mixte
B2 : Larghetto (Concerto en la majeur pour hautbois d'Amour & cordes, Telemann)  3:05 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B3 : Le Coucou (1er livre de pièces pour clavecin "A Mlle de Soubise", Daquin) 1:38 : groupe vocal mixte
B4 : Presto (Sonate n°4 pour flûte et basse continue en mi mineur, Marcello)  1:50 : José Germain (soliste) et groupe vocal mixte
Sonate en do mineur (Quantz)
B5 : Allegro  1:44 : groupe vocal mixte
B6 : Andante Moderato  2:55  : groupe vocal mixte
B7 : Vivace  1:56  : groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)
-Enregistré, selon Claudine Meunier, aux Studios D.M.S. (rue Saussier-Leroy) par Pierre Fatosme.
-Nomination pour le meilleur album d'ensemble vocal aux Grammy Awards 1966.
-L'album est commercialisé sous les noms "Swingling Telemann" (France, Israël et Japon; collage recto: Jean Berthier, photo verso: Pierre Fatosme),"Rococo á go go" (la plupart des pays dont États-Unis; le titre comprend une double erreur: accent aigu au lieu du grave sur le "a", et gogo écrit "go go").


Concert au Royal Festival Hall (avec George Malcolm le 6/07/66, d'après The Tatler des 18 et 25/06/66, Daily Telegraph du 7/07/66), 
au Festival de Menton (août 1966).


Émission TV ouest-allemande "Wir machen Musik" (SDR) du 10/09/66
Programme inconnu.

Critique de l'album Swingling Telemann dans le Billboard n°78 du 17/09/66, ce qui nous permet de mieux dater sa sortie.



33T LP The Swingle Singers & The Modern Jazz Quartet « Place Vendôme 
» Philips 840 257 PY
Enregistrement en six séances du 27/09 au 30/10/66 / Sortie en avril 1967.
A1 : Sascha (Little David's Fugue, John Lewis)  4:19
A2 : Aria (Orchestral suite n°3 in D major, BWV 1068) 5:40
A3 : Vendôme (John Lewis)  3:35
A4 : Ricercare (Musical Offering, BWV 1079)  6:32
B1 : Dido's Lament ("When I Am Laid In Earth", Purcell)  5:04
B2 : Alexander's Fugue (John Lewis)  4:52
B3 : Three Windows (John Lewis)  7:08
-Arrangements de John Lewis (A2, A4, B1) et Ward Swingle (A2).
The Modern Jazz Quartet: John Lewis (piano), Milt "Bags" Jackson (vibraphone), Percy Heath (contrebasse), Connie Kaye (batterie).
-Enregistré, selon Claudine Meunier, au Studio Blanqui par Pierre Fatosme.
-L'aria faisait déjà partie du répertoire des Swingle Singers. Ils l'avaient enregistré dans le premier disque, avec un arrangement plus fidèle à la partition, moins improvisé.
-Nomination pour le meilleur album d'ensemble vocal aux Grammy Awards 1967.
-L'album est commercialisé sous les noms "Place Vendôme" (la plupart des pays dont la France),"Encounter : The Swingle Singers perform with the Modern Jazz Quartet" (États-Unis, Canada), "Encuentro : Los Swingle Singers se reunen con El Modern Jazz Quartet (Venezuela), "The Swingle Singers meet the Modern Jazz Quartet" (Allemagne). 
-La couverture allemande ("The Swingle Singers meet the Modern Jazz Quartet") représente la couverture française ("Place Vendôme") entourée des contours de chaque artiste et d'un numéro pour savoir qui est qui... et se trompe en mentionnant Anne Germain à la place d'Alice Herald, et Jean-Claude Briodin à la place de José Germain.

Émission TV ouest-allemande (titre inconnu) du 11/10/66
Enregistrée à Hambourg avec des artistes Philips français (Les Swingle Singers, Les Quatre Barbus, France Gall). Photos prises par Pierre Jamet dans les loges.



CD Live "Polish Radio Jazz Archives n°30: Jamboree '66 volume 2" PRCD 2063
Enregistrement en public le 15/10/66 au Palais des Congrès de Varsovie pour le Jazz Jamboree '66 / Sortie : CD le 16/06/2017
1 : Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265
2 : Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080) 
3 : Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)
4 : Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)
5 : Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056) 
6 : Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)
7 : Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)
8 : Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545
9 : Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)
10 : Solfeggietto en ut mineur (Wq.117/2, Carl Philipp Emanuel Bach) 
-Certainement diffusée à la radio polonaise à l'époque, mais restée inédite en disque jusqu'en 2017.
-Les crédits du CD indiquent par erreur Hélène Devos et Jo Novès alors qu'ils ne faisaient pas encore partie du groupe, et que des photos prises lors du festival témoignent de la présence d'Alice Herald et Claude Germain.



Le Billboard du 29/10/66 évoque une tournée en Allemagne de l'Ouest, notamment au Beethovenhalle de Bonn.

Concert au Town Hall de New York début novembre 1966 (critique dans le New York Times du 11/11/66) avec dans le programme Chopin, Mendelssohn, Telemann, Vivaldi, etc.

Concert au Keith-Albee Theatre de la Marshall University (Huntington, Virginie-Occidentale) le 28/11/66 (d'après The Parthenon du 7/07/66).

Émission TV britannique "Meet the Swingle Singers" (BBC1) du 24/12/66
Programme: compositeurs du XVIIIème siècle (cf. Birmingham Daily Post du 24/12/66).

Émission TV "Réveillon 1967" du 31/12/66 (les Swingle Singers sont crédités par erreur Les Double Six dans la notice de l'émission dans les archives pro de l'INA)
Chant en playback
"Concerto à six de Telemann: Allegro"
Chanteurs à l'image : Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Alice Herald (soliste), Christiane Legrand (soliste), Jean Cussac, José Germain, Claude Germain, Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)


Article dans "Für dich" du 3/12/66.


Film d'actualités British Pathé de 1966 (date inconnue)
Chant en playback
"Badinerie"
Les Swingle Singers font semblant de répéter et d'enregistrer "Badinerie" aux nouveaux studios Olympic de Londres (alors que le titre a été enregistré en France par le line-up n°1 deux ans plus tôt). Il existe deux vidéos: le reportage d'époque et les rushs. 
Chanteurs à l'image: Christiane Legrand, Claude Germain, Claudine Meunier, Jeanette Baucomont, José Germain, Jean Cussac, Alice Herald, Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission TV (peut-être suisse) de 1965 ou 1966 (nom et date inconnus)
Chant en playback
"Badinerie"
Bernard Haller se cogne à la porte vitrée d'un grand magasin. Christiane Legrand entre dans le magasin, où les Swingle Singers jouent les vendeurs.
Chanteurs à l'image: Christiane Legrand, Jeanette Baucomont (caissière), Ward Swingle (caché), Claude Germain (vendeur de bijoux), Claudine Meunier, Jean Cussac, José Germain, Alice Herald.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission TV étrangère de 1965 ou 1966 (nom et date inconnus)
Chant en playback
"Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)"
Extrait utilisé dans une émission des années 2000 de la Rai Uno.
Chanteurs à l'image : Claudine Meunier, Alice Herald, Jeanette Baucomont, Alice Herald, Jean Cussac, José Germain, Claude Germain, Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission TV étrangère de 1965 ou 1966 (nom et date inconnus)
Chant en playback
"Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K.545 : Allegro"
Extrait utilisé dans une émission des années 2000 de la Rai Uno.
Chanteurs à l'image : Alice Herald, Claudine Meunier, Jeanette Baucomont, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Claude Germain, Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)

Émission TV "International Cabaret" (Royaume-Uni) du 14/01/67
Programme inconnu.



Line-up n°4 (mars 1967-printemps 1967) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Hélène Devos / Claude Germain, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac

L'éphémère line-up n°4 (1967)
Hélène Devos est arrivée mais Claude Germain n'a pas encore quitté le groupe


Alice Herald souhaite quitter le groupe. Elle est remplacée par Hélène Devos (qui a fait ses débuts en 1965 comme membre des Nouveaux Double Six), qui épousera le contrebassiste Guy Pedersen après l'avoir rencontré chez les Swingle Singers.
Elle apprend par coeur les parties d'Alice, et assiste à un concert donné par les Swingle Singers (première partie de Raymond Devos, a priori au Théâtre des Champs-Elysées), avant de partir en tournée au Royaume-Uni.

Il existe une série de photos de presse et un programme avec ce "line-up n°4" à la durée très éphémère, puisque après l'arrivée d'Hélène, Jo Novès a très rapidement remplacé Claude Germain dans le groupe.

Concerts : tournée au Royaume-Uni (1er au 13/03/67 dont Fairfield Hall de Croydon le 8/03/67).


Line-up n°5 (printemps 1967-juillet 1969) : Christiane Legrand, Jeanette Baucomont, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac


Leonard Bernstein et Luciano Berio dirigeant le line-up n°5 (octobre 1968)


Claude Germain est remplacé (certainement fin mars ou avril) par Joseph (dit Jo) Novès (ancien chanteur dans l'orchestre de Jacques Hélian), mais revient très ponctuellement en dépannage dans le groupe lorsque Jo Novès, qui avait pris d'autres engagements avant d'intégrer le groupe, ne peut assurer des séances (notamment trois titres sur le disque "Concerto d'Aranjuez - Sounds of Spain", été 1967) ou des dates (Jeux Olympiques d'hiver à Chamonix, février 1968). 

Originaire de Toulouse, Jo Novès cuisinait tout à l'ail... au grand désespoir des Swingle qui devaient partager avec lui le micro.

Enregistrement d'une publicité le 21/03/67.

Concert à Cologne (29/03/67),

Enregistrement d'une publicité le 5/04/67.

Critiques de "Place Vendôme" dans la presse anglaise en avril-mai 1967, ce qui nous permet de dater sa sortie.



33T LP « Concerto d'Aranjuez - Sounds of Spain
» Philips 844 718 BY
Enregistrement : certainement pendant l'été 1967 / Sortie : entre novembre 1967 et janvier 1968
A1 : Romanza Andaluza op. 22 n°1 (Danses espagnoles, Pablo de Sarasate)  2:45 : Ward Swingle et Christiane Legrand (solistes) et groupe vocal mixte
A2 : Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)  4:19 : Claudine Meunier, Christiane Legrand et Jo Novès (solistes) et groupe vocal mixte
A3 : Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)  2:30 : Ward Swingle (soliste) et groupe vocal mixte
A4 : Tango en ré majeur op. 165 n°2 (España, Isaac Albéniz)  2:12 : Christiane Legrand et Claudine Meunier (solistes) et groupe vocal mixte
A5 : Granada op. 47 n°1 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)  2:45 : groupe vocal mixte
B1 : Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)  3:40 : Claudine Meunier (soliste) et groupe vocal mixte
B2 : Romance espagnole (Trad.)  2:34 : Christiane Legrand et Ward Swingle (solistes) et groupe vocal mixte
B3 : Tango en la mineur (Isaac Albéniz)  3:22 : groupe vocal mixte
B4 : Sonate en ré majeur  S.R. 84 (Padre Antonio Soler)  2:58 : groupe vocal mixte
B5 : Andaluza (Danse espagnole n°5 en mi mineur, Enrique Granados)  2:16 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm, tous morceaux sauf B3 et B4) / André Arpino (dm, B3 et B4)
-Claude Germain remplace Jo Novès sur les morceaux A1, A3 et B1. A-t-il enregistré ces titres en mars 1967 lorsqu'il était encore dans le groupe, ou est-il revenu en raison d'une indisponibilité de Jo (hypothèse privilégiée par Claudine Meunier)? Mystère.
-Bernard Houdy (ténor) se souvenait (merci à sa fille Caroline) avoir participé en remplaçant à une ou plusieurs séances des Swingle Singers. Il pourrait s'agir de ce disque, mais sans trace (contrat, feuilles de présence), impossible à retrouver.
-Enregistré, selon Claudine Meunier, au Studio Polydor (rue des Dames) par Pierre Fatosme.
-L'album est commercialisé sous les noms "Concerto d'Aranjuez - Sounds of Spain" (la plupart des pays dont France, peinture de couverture: Michel Tyszblat), "Concêrto de Aranjuez - Sons da Espanha" (Brésil), "Concerto d'Aranjuez - Sonidos de España" (Venezuela), "Sounds of Spain" (Royaume-Uni), "Spanish Masters" (États-Unis).

Enregistrement effectué aux cours des séances "Concerto d'Aranjuez - Sounds of Spain" et jamais sorti en disque
Enregistrement : certainement pendant l'été 1967
Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel) 4:57 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
L'enregistrement n'est pas sorti en raison de l'opposition des ayants-droit de Ravel. Je l'ai publié pour la première fois (avec l'accord de Claudine Meunier, Hélène Devos, Jean Cussac et José Germain) en septembre 2014 sur Dans l'ombre des studios.
Il est possible que "Danse espagnole n°1: La Vida Breve (Manuel de Falla)", chantée par les Swingle Singers lors de certains concerts ou TV (la seule trace disponible est une émission hollandaise) ait été enregistrée elle aussi en studio sans sortir en disque.


Concerts : Festival Mai de Versailles (6/05/67), 
Théâtre des Champs-Elysées (7/06/67, 1/2 heure), TV le 20/06/67.


Émission TV "Toast of the Town" (CBS) du 25/06/67
Présenté par Ed Sullivan. Avec Connie Francis, etc. Programme inconnu.


Concerts : Théâtre des Champs-Elysées (1/07/67), Argentine (à partir du 12/07/67
), Teatro Gran Rex de Buenos Aires (17, 20 et 23/07/67 et TV, article dans La Nacion du 19/07/67).
1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Presto (Sonate n°4 pour flûte et basse continue en mi mineur, Marcello)", "Concerto à six (Telemann) : Allegro / Adagio / Presto / Adagio / Allegro", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)".
2ème partie: "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265", "Fugue en ré mineur (Muffat)", "Presto (Trio de la Sonate en mi majeur, Telemann)","Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Larghetto (Concerto en la majeur pour hautbois d'Amour & cordes, Telemann)", 
 "Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)", "Zortzico (Albeniz)", "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuetto / Rondo".
"Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro".



33T LP « Noëls sans passeport » Philips 844 858 BY -1ère vague de séances-
Enregistrement : septembre 1967 / Sortie : automne 1968 
A2 : God rest ye merry gentlemen (Trad.) / The First Noel (Trad.) / Go tell it on the mountain (Trad.)  3:10 : José Germain (soliste "God rest ye merry gentlemen"), Jo Novès (soliste "Go tell it on the mountain") et groupe vocal mixte
A3 : Stille Nacht, Heilige Nacht (Joseph Mohr, Franz Gruber)  2:32 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A4 : Deck the halls with boughs of Holly (Trad.) / What child is this? (Greensleeves, Trad.) 3:09 : Claudine Meunier (soliste "What child is this?") et groupe vocal mixte
B1 : Les anges dans nos campagnes (Trad.) / O Tannenbaum (Trad.) / Bel astre que j'adore (Trad.)  3:12 : Christiane Legrand (soliste "Les anges dans nos campagnes"), Christiane Legrand et Ward Swingle (duo "O Tannenbaum") et groupe vocal mixte
B2 : El Noi de la Mare (Trad.) / Hanej, Nynej, Jezisku (Trad.) / Canzone Dei Zampognari (Trad.)  2:44 : Christiane Legrand (soliste "Hanej, Nynej, Jezisku") et groupe vocal mixte
B3 : We Three Kings (John Henry Hopkins) / The Holly And The Ivy (Trad.) / La Peregrinacion (Ariel Ramirez)  3:08 : José Germain (soliste "We Three Kings"), Ward Swingle (soliste "The Holly And The Ivy"), Christiane Legrand (soliste "La Peregrinacion") et groupe vocal mixte
B4 : White Christmas (Irving Berlin)  2:10 : Ward Swingle (soliste) et groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)
-L'album indique deux périodes d'enregistrement (septembre 1967 et février 1968), et un changement de batteur (Bernard Lubat) sur les titres A1, A5 et B5. Bernard Lubat ayant rejoint le groupe après Daniel Humair, il est fort probable que les trois titres avec Bernard Lubat aient été enregistrés en février 1968 et le reste en septembre 1967.
-Les noms des chanteurs ne sont pas indiqués sur l'album, même si une photo les représente au verso.
-Enregistré par Pierre Fatosme.
-L'album est commercialisé sous les noms "Noëls sans passeport" (France; montage de couverture: Butterfass), "Navidas sin pasaporte" (Espagne), "Christmas with the Swingle Singers" (Royaume-Uni), "Christmastime" (États-Unis).
-Utilisation des enregistrements:
"Deck the halls with boughs of holly / What child is this?" et "White Christmas" dans la B.O. du film "Winter Break" (The Holdovers) (2023) d'Alexander Payne



Concerts à Munich (12 au 15/09/67, avec une TV).


Émission TV ouest-allemande "Lieder, Arien und Geschichten" en 1967
Programme inconnu.


Concerts : Bologne (2/10/67), Lyon (6/10/67), Suisse (9 au 19/10/67, a
rticle dans Il Lavoro (Genève) du 26/10/67), Italie (22/10 au 3/11/67).


Émission TV "Palmarès des chansons" du 30/11/67
Chant en direct
"Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro"
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Jeanette Baucomont, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès et Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Daniel Humair (dm)


Concerts programmés (mais au moins celui de Belfast, sinon tous, ont été annulés) au Portsmouth Guildhall (1/12/67, annoncé dans The Stage du 14/09/67), Queen's Festival de Belfast (2/12/67, annoncé dans Belfast Telegraph du 22/09/67), Birmingham (4/12/67, annoncé dans le Walsall Observer du 13/10/67).



33T LP "Operazione San Pietro" (B.O. du film de Lucio Fulci) CAM SAG9003
Enregistrement en décembre 1967 / Sortie en 1968.
A1 : Titoli Operazione San Pietro  1:54 : groupe vocal mixte
A2 : Operazione Recupero  1:49 : groupe vocal mixte
A3 : Francescani all attacco  1:45 : groupe vocal mixte
A4 : Sua Eminenza  1:02 : groupe vocal mixte
A5 : Tre imbroglioni per un cardinale  1:47 : groupe vocal mixte
A6 : Il Clero Alla Rescossa  1:09 : José Germain (soliste) et groupe vocal mixte
A7 : ...Meglio la liberta'  0:56 : groupe vocal mixte
A8 : L'Americana  1:53 : José Germain (soliste) et groupe vocal mixte
B1 : Flash 1935  1:45 : orchestre
B2 : Verso La Capitale  1:42 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B3 : Grand Hotel  1:49 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B4 : Fuga in bulldozer  1:49 : José Germain (soliste) et groupe vocal mixte
B5 : One Dollar  1:40 : groupe vocal mixte
B6 : L'Indecisione del cajella  1:34 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B7 : Furtivo  1:11 : groupe vocal mixte
-Musique : Ward Swingle / Direction d'orchestre : Jean-Michel Defaye / Réalisation : Pierre Fatosme
-Le thème principal (décliné plusieurs fois dans le film) est en fait une transposition de la "Fugue en sol mineur (BWV 578)" de Bach, air jamais enregistré par les Swingle Singers auparavant, mais qui sera par la suite chanté régulièrement lors de concerts ou télés.
-L'album a été réédité au Japon sous le nom de "Going Baroque", ce qui prête à confusion (le deuxième album des Swingle Singers portant déjà le nom de "Going Baroque").
-Le film sort en France sous le nom de "Au diable les anges".


Concert à Grenoble le 24/12/67.


Téléfilm "The world: color it happy" de 1967
Avec Woody Allen. Programme inconnu.

Émission radiophonique (RTL) le 12 janvier 1968
Programme inconnu.


Concert : Grand Amphi de la Faculté de Droit de Paris le 17/01/68 (récital dans le cadre du cycle Quartier Latin Aecus, Guy Pedersen (b) et Daniel Humair (dm)).


Émission TV "Le temps des loisirs" du 27/01/68 enregistré dans le grenier de Ward Swingle
Chant en direct ou playback ?
"Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)"  (générique de l'émission), "Tango en ré majeur op. 165 n°2 (España, Isaac Albéniz)"
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Jeanette Baucomont, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès et Ward Swingle.
Gilbert Rovère (b) / Daniel Humair (dm)




33T LP « Noëls sans passeport 
» Philips 844 858 BY -2ème vague de séances-
Enregistrement : février 1968 / Sortie : automne 1968 ?
A1 : Jingle Bells (James Pierpont) / Il est né le divin enfant (Trad.) / Es ist ein ros' Entsprungen (Michael Praetorius)  3:44 : José Germain (soliste "Jingle Bells") et groupe vocal mixte
A5 : O Jul med din Glede (Trad.) / Komt, verwondert U hier Mensen (Trad.) / Away in a manger (Trad.)  3:51 : Christiane Legrand (soliste "Komt, verwondert U hier Mensen"), Jean Cussac (soliste "Away in a manger") et groupe vocal mixte
B5 : Stchedrivka (Trad.) / Dag Visen (Trad.) / O Sanctissima (Trad.)  3:09 : José Germain et certainement Claudine Meunier (solistes "Dag Visen") et groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Bernard Lubat (dm)
-L'album indique deux périodes d'enregistrement (septembre 1967 et février 1968), et un changement de batteur (Bernard Lubat) sur les titres A1, A5 et B5. Bernard Lubat ayant rejoint le groupe après Daniel Humair, il est fort probable que les trois titres avec Bernard Lubat aient été enregistrés en février 1968 et le reste en septembre 1967.
-Les noms des chanteurs ne sont pas indiqués sur l'album, même si une photo les représente au verso.
-Enregistré par Pierre Fatosme.
-L'album est commercialisé sous les noms "Noëls sans passeport" (France; montage de couverture: Butterfass), "Navidas sin pasaporte" (Espagne), "Christmas with the Swingle Singers" (Royaume-Uni), "Christmastime" (États-Unis).



Dans une émission radiophonique du 26/02/68, interview de Ward Swingle et Christiane Legrand. Le disque espagnol vient de sortir. "Nous sommes en train de finir un disque de Noël. Nous avons [plutôt "allons"] créé en octobre à New York une oeuvre de Luciano Berio écrite spécialement pour nous".


Tournage film "Les cordes vocales" le 9/03/68
Programme inconnu.



33T LP « Le volume 2 de Jazz Sébastien Bach 
» Philips 844 847 BY 
Enregistrement : peut-être printemps 1968 ? / Sortie : peut-être printemps ou été 1968 ?
A1 : Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043) 3:16 : groupe vocal mixte
A2 : Prélude et fugue n° 10 en mi mineur (Clavier bien tempéré, livre 1, BWV 855)  2:58 : Ward Swingle (soliste à 0'00), Claudine Meunier et José Germain (solistes à 1'49) et groupe vocal mixte
A3 : Choral de la cantate "Jesus que ma joie demeure" (Cantate BWV 147)  3:19 : groupe vocal mixte
A4 : Gavotte (Partita n° 3 pour violon seul en mi majeur, BWV 1006)  2:29 : Christiane Legrand, José Germain et Claudine Meunier (trio à 1'10) et groupe vocal mixte
A5 : Prélude et fugue n° 1 en ut majeur (Clavier bien tempéré, livre 1, BWV 846)  3:21 : groupe vocal mixte
B1 : Fugue en sol majeur (Prélude et fugue pour orgue, BWV 541)  3:13 : groupe vocal mixte
B2 : Adagio (Sonate n° 3 pour violon et clavecin en mi majeur, BWV 1016)  3:54  : Christiane Legrand (soliste à 0'14), Claudine Meunier (soliste à 0'46) et groupe vocal mixte
B3 : Prélude et fugue n° 3 en ut dièse majeur (Clavier bien tempéré, livre 1, BWV 848)  3:17 : groupe vocal mixte
B4 : Prélude du choral d'orgue "Num komm der heiden Heiland" (Chorals de Leipzig, BWV 859)  3:29 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B5 : Fugue n° 21 en si bémol majeur (Clavier bien tempéré, livre 1, BWV 866)  1:25 : groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Guy Pedersen (b) / Bernard Lubat (dm : A1 à A4 et B5) et Daniel Humair (dm : A5, B1 à B4)
-Pas de précisions concernant la date d'enregistrement. Y a-t-il eu des séances en janvier-février 1968 (Daniel Humair étant présent sur plusieurs titres), ou Daniel Humair est-il revenu plus tard dans le groupe pour remplacer Bernard Lubat lors d'une séance? En février 1968, Christiane Legrand parle de l'enregistrement de "Noëls sans passeport" mais ne parle pas de séances de "Le volume 2 de Jazz Sébastien Bach". Or le numéro de disque Philips nous montre que l'album "Le volume 2 de Jazz Sébastien Bach" est finalement sorti avant "Noëls sans passeport". Très compliqué à dater.
-Les noms des chanteurs ne sont pas indiqués sur l'album, même si une photo les représente au verso.
-Enregistré par Pierre Fatosme.
-L'album est commercialisé sous les noms "Le volume 2 de Jazz Sébastien Bach" (la plupart des pays dont France; peinture de couverture: Monique Chavasse-Frette adapté par Monique Kerever), "Volumen 2 de Jazz Sebastián Bach" (Mexique), "Back to Bach" (États-Unis, Canada).
-Utilisation des enregistrements :
"Prélude et fugue n°1 en ut majeur (Clavier bien tempéré, livre 1, BW 846)" dans le film "Adieu Berthe ou L'enterrement de Mémé" (2012) de Bruno Podalydès


Concerts : Paris Gare d'Orsay (10/03/68), Sud-Ouest de la France (13 au 16/03/68), Suède : Stockholm / Umeå / Göteborg (17 au 23/03/68), Est de la France (30/03 au 3/04/68, dont Forbach (2/04/68)).

Programme à Forbach:
1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
2ème partie: "Zortzico (Albeniz)", "Tango en la mineur (Isaac Albéniz)", "Romanza Andaluza op. 22 n°1 (Danses espagnoles, Pablo de Sarasate)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Romance espagnole (Trad.)", "Tango en ré majeur op. 165 n°2 (España, Isaac Albéniz)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".


Concerts : Poitiers (25 et 26/04/68), Chatillon (30/04/68), Saint-Etienne (3/05/68), École Polytechnique (4/05/68).

Article dans "Radiocorriere" du 26/06/68.


Émission TV "Paris nach Noten" du 29/06/68
Avec Françoise Hardy, Barbara, Nancy Wilson, etc. Les Swingle Singers chantent "Concerto à six".


Concerts en Israël (22/06 au 14/07/68, 1ère le 22/06/68 au Mann Auditorium de Tel-Aviv. Il s'agit de leur 2ème tournée en Israël, la première eut lieu en 1966 d'après le programme).
1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Gavotte (Partita n° 3 pour violon seul en mi majeur, BWV 1006)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Choral de la cantate "Jesus que ma joie demeure" (Cantate BWV 147)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Prélude et fugue n° 10 en mi mineur (Clavier bien tempéré, livre 1, BWV 855)", "Fugue en sol majeur (Prélude et fugue pour orgue, BWV 541)", "Adagio (Sonate n° 3 pour violon et clavecin en mi majeur, BWV 1016)", "Concerto à six : Allegro (Telemann)", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)".
2ème partie: "Zortzico (Albeniz)", "Tango en la mineur (Isaac Albéniz)", "Romanza Andaluza op. 22 n°1 (Danses espagnoles, Pablo de Sarasate)", "Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel, inédit en disque)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Romance espagnole (Trad.)", "Tango en ré majeur op. 165 n°2 (España, Isaac Albéniz)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".
Guy Pedersen (b) / Bernard Lubat (dm)
Robes Lempereur


Tournée au Mexique dans le cadre des Jeux Olympiques (du 17 au 31/07/68 (dont Teatro Degollado de Guadalajara les 19 et 20/07/68 et Palais des Beaux-Arts de Mexico du 22 au 27/07/68), b: Guy Pedersen, dm: Bernard Lubat), Argentine (1 au 17/08/68, le 13/08/68 ils applaudissent, avec le Quarteto em Cy, Vinicius de Moraes, au Teatro Opera de Buenos Aires, et font la connaissance de Pelé), Vienne (Autriche) (29/09 au 2/10/68).


Émission TV autrichienne "Ein Jahr 'Ö 3'" (ORF) du 1/10/68
Programme inconnu.


Les Swingle Singers répètent avec Leonard Bernstein à New York le "Sinfonia" de Luciano Berio. L'oeuvre est créée (sous la direction de Luciano Berio) dans sa première version les 10, 11, 12 et 14/10/68 au Lincoln Center avec le New York Philharmonic. A partir de cette date, les tournées des Swingle sont partagées entre récitals de leur répertoire habituel et représentations symphoniques du "Sinfonia" de Berio.


33T LP Luciano Berio, The Swingle Singers & The New York Philharmonic « Sinfonia » CBS S 34-61079
Enregistrement : 12/10/68 / Sortie : 1969
A1 : Sinfonia : Premier mouvement : groupe vocal mixte
A2 : Sinfonia : Deuxième mouvement : groupe vocal mixte
B1 : Sinfonia : Troisième mouvement : groupe vocal mixte
B2 : Sinfonia : Quatrième mouvement : groupe vocal mixte
-Le disque a été commercialisé aux États-Unis (Columbia Masterworks MS 7268), au Royaume-Uni (CBS 61079 avec "Visage" de Berio en face B), etc.
-Lauréat de la meilleure interprétation par un choeur classique autre qu'un opéra aux Grammy Awards 1969.



Émission TV norvégienne inconnue (NDK) en 1968
Chant en direct
"Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)"
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Jeanette Baucomont, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès et Ward Swingle.
Guy Pedersen (b) / Bernard Lubat (dm)


Concerts au Japon (les 6, 18, 19 et 24/12/68, alternance entre deux programmes)
Programme 1, 1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Presto (Sonate n°4 pour flûte et basse continue en mi mineur, Marcello)", ""Concerto à six : Allegro (Telemann)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)"
Programme 1, 2ème partie: "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265", "Fugue en ré mineur (Muffat)", "Presto (Trio de la Sonate en mi majeur, Telemann)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)", "Zortzico (Albeniz)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuet / Rondo". Programme 2, 1ère partie: "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 874)", "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Fugue (Sonate n° 37 en la majeur pour violon et clavier, K 402)", "Fugue en sol mineur (L'Art de la fugue, BWV 578)", "Larghetto (Concerto en la majeur pour hautbois d'Amour & cordes, Telemann)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro / Andante / Allegretto", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Fugue en sol majeur (Prélude et fugue pour orgue, BWV 541)".
Programme 2, 2ème partie: "Zortzico (Albeniz)", "Tango en la mineur (Isaac Albéniz)", "Romanza Andaluza op. 22 n°1 (Danses espagnoles, Pablo de Sarasate)", "Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel, 
inédit en disque)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Romance espagnole (Trad.)", "Tango en ré majeur op. 165 n°2 (España, Isaac Albéniz)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".

Concerts : Philamlife Auditorium de Manille (8, 9, 11 et 12/01/69, article dans The Philippines Herald du 8/11/69. Même programme scénique qu'au Japon. Sur le programme, le nom de Gilbert Rovere est scotché sur Guy Pedersen), Baalbek (16/01/69), Byblos (18/01/69).


Émission TV ouest-allemande "Sing and Swing - Klassiker im neuen Rhythmus" (ZDF) diffusée le 24/01/69
Avec Benny Bailey. Programme inconnu.


Concerts : Courchevel (29/01/69), Hilversum (18/02/69), Rome (18/03/69, création d'une pièce de Luciano Berio pour la RAI), Umea (21/03/69), Göteborg (
22/03/69. Un article du Göteborgs-Posten mentionne dans le programme Bach (fugue en sol majeur, Sinfonia Partitia n°2, Vivace du concert pour deux violons), Telemann (Concerto à six), Muffat, Albeniz, Ravel, etc. Gilbert Rovere (b) / Bernard Lubat (dm)).


Émission radiophonique "6ème festival d'art contemporain de Royan" du 8/04/69 enregistrée au Théâtre du Casino Municipal de Royan le 4/04/69
"Cela veut dire que" (Luciano Berio): Cathy Berberian et Christiane Legrand (solistes), Sandra Mantovani (récitante) et groupe vocal mixte
 "Sinfonia" (Luciano Berio) : groupe vocal mixte
-Direction : Bruno Maderna
-Orchestre de l'ORTF
-"Cela veut dire que" est introduit au public par Ward Swingle


Émission radiophonique "Sinfonia au Palais de Chaillot" enregistrée le 18/04/69 et diffusée le 5/05/70
"Sinfonia" (Luciano Berio)
Direction: Luciano Berio
Première parisienne de l'oeuvre.


Concerts : Féérie 69 gala de l'Association de l'École de Haut Enseignement Commercial pour les Jeunes Filles au Pavillon d'Armenonville (14/05/69, programme Bach Telemann Vivaldi), Grignon (15/06/69, 1ère partie du concert de Nicole Croisille), Festival de Strasbourg (juillet 1969), Holland Festival au Concertgebouw d'Amsterdam (3/07/69, Sinfonia, dir. Luciano Berio), Henry Wood Promenade Concerts (22/07/69).

Dans le Kent & Sussex Courrier du 25/07/69: "Cette semaine, Ward Swingle a rendu visite à l'Institut pour la Recherche Culturelle, à Langton Green. Il a discuté avec Idries Shah, directeur de l'Institut, la possibilité de faire enregistrer par les Swingle Singers un disque de mélodies traditionnelles anglaises".

Concert au Festival de Hammamet (24/07/1969).
1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Fugue (Sonate n° 37 en la majeur pour violon et clavier, K 402)", "Fugue en sol mineur (L'Art de la fugue, BWV 578)", "Larghetto (Concerto en la majeur pour hautbois d'Amour & cordes, Telemann)", 
"Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro / Andante / Allegretto", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)".
2ème partie: "
Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265", "Fugue en ré mineur (Muffat)", "Presto (Trio de la Sonate en mi majeur, Telemann)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)", "Zortzico (Albeniz)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuet / Rondo".

Concerts au Festival de Carthage (juillet 1969), Wiltz Festival (juillet 1969).


Line-up n°6 (juillet 1969-août 1971) : Christiane Legrand, Nicole Darde, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac


Le line-up n°8 (c. 1969)
Photo: Henri Guilbaud (libre de droits)

Soprano indispensable au groupe (et appui pour Christiane Legrand), Jeanette Baucomont, suite à un traitement médical pour des problèmes de thyroïde, perd ses aigus. Ward se rend chez elle pour lui annoncer qu'elle doit quitter le groupe.
Elle est remplacée par Nicole Darde (ancienne élève de la Maîtrise de la R.T.F., membre des Djinns, choriste et chanteuse soliste sous le pseudonyme d'Elsa).
Nicole arrive dans le groupe le 31/07/69 (d'après sa biographie dans un programme de concert).

Concerts à Europalia '69 Bruxelles (septembre 1969), Les Nuits de Septembre de Liège (septembre 1969).


Émission TV croate inconnue (HRT 2) enregistrée à Dubrovnik en 1969
Chant en playback
"Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Rondo"
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Nicole Darde, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès, Ward Swingle
Jack Cavallero (b) / Roger Fugen (dm)



33T LP « American Look 
» Philips 6311.007
Enregistrement : septembre 1969 (d'après contrats de H. Devos) / Sortie : a priori mars 1970 (contrat signé le 19/06/70)
A1 : Country Dances
(Arkansas/ College Hornpipe/ Devil's Dream/ Old Zip Coon/ Virginia Reel / Pop goes the weasel, Anonyme) 2:13 : Claudine Meunier et groupe vocal mixte
A2 : When Jesus wept (canon, William Billings) 2:05 : Christiane Legrand, Ward Swingle, Claudine Meunier et José Germain (solistes) et groupe vocal mixte
A3 : Negro Spirituals (Joshua fit the Battle of Jericho / Swing low, sweet chariot / Little David / Deep River, Anonyme) 3:50 : José Germain (soliste "Joshua fit the Battle of Jericho" et "Swing low, sweet chariot"), Christiane Legrand (soliste "Deep River") et groupe vocal mixte
A4 : Patriotic Songs (Dixie / Yankee Doodle / Battle Hymn of the Republic, Anonyme) 2:05 : groupe vocal mixte
A5 : He's gone away (Appalachian Folk Song, Anonyme) 2:09 : Claudine Meunier (soliste) et groupe vocal mixte
A6 : Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)  2:16 : groupe vocal mixte
B1 : Stephen Foster Medley (Old Folks at Home / Beautiful Dreamer / Camptown Races / Jeannie with the Light Brown Hair, Stephen Foster)  3:24 : Ward Swingle (soliste "Old Folks at Home" et "Jeannie with the Light Brown Hair"), Christiane Legrand (soliste "Beautiful Dreamer"), José Germain (soliste "Camptown Races"), Claudine Meunier (soliste "Jeannie with the Light Brown Hair") et groupe vocal mixte
B2 : Porgy and Bess Suite (George Gershwin)
B2a : My man's gone now  2:49 : Nicole Darde et Claudine Meunier (solistes), Ward Swingle et Christiane Legrand (solistes) et groupe vocal mixte
B2b : It ain't necessarily so  1:57 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B2c : Summertime  1:56 : Jo Novès et Claudine Meunier (solistes) et groupe vocal mixte
B2d : I got plenty of nothin'  2:01 : groupe vocal mixte
B2e : Bess you is my woman  2:41 : Christiane Legrand et Ward Swingle (solistes) et groupe vocal mixte
-Arrangements: Ward Swingle
-Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm)
-Photographie de couverture : Henri Guilbaud
-Enregistré par Pierre Fatosme.
-L'album est commercialisé sous le nom "American Look" dans tous les pays.

Émission TV allemande "Sinfonia für 8 Stimmen und Orchester" (Das Erste) diffusée en 1969 et enregistrée le 18/10/69 à Donaueschingen
Chant en direct
"Sinfonia de Luciano Berio" (direction: Ernest Bour)
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Nicole Darde, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès et Ward Swingle
Création du 5ème mouvement du Sinfonia.



33T LP Luciano Berio & Raymond Baervoets "Sinfonia für 8 Stimmen und Orchester / Konzert für Viola und Orchester" Südwestfunk SWF 21/22
Enregistrement public le 18/10/69 à Donaueschingen / Sortie : ?
A1 : Sinfonia (Luciano Berio) : mouvements I à IV : groupe vocal mixte
A2 : Sinfonia (Luciano Berio) : mouvement V : groupe vocal mixte
B2 : autres artistes
Direction : Ernest Bour


Émission TV "Journal télévisé de 20h" du 16/11/69
Répétitions avec Duke Ellington du concert "Duke Ellington à l'Église Saint-Sulpice" (deux documents dans des montages différents, un en couleurs et un en noir et blanc)
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Nicole Darde, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès, Ward Swingle.
Orchestre de Duke Ellington

Émission TV "Duke Ellington à l'Église Saint-Sulpice" du 25/12/69 enregistrée le 16/11/69
Chant en direct
Concert avec Duke Ellington et son orchestre, Alice Babs, Toney Watkins et les Swingle Singers.
"Praise God", "Heaven", "It's freedom", "Meditation", etc.



CD Duke Ellington "Second Sacred Concert Live" Quatty Roo Records SR-0228
Enregistrement en public le 16/11/69 à l'Église Saint-Sulpice / Sortie pour la première fois en CD le 17/03/2015
1 : Praise God
2 : The Shepherd
3 : Heaven
4 : Freedom
5 : Meditation
6 : T.G.T.T.
7 : Praise God and Dance
Duke Ellington (piano et direction), Victor Gaskin (basse), Wild Bill Davis (orgue), Harold Ashby, Harry Carney, Johnny Hodges, Norris Turney, Paul Gonsalves, Russell Procope (saxophones), Chuck Connors, Lawrence Brown, Aake Persson (trombones), Cat Anderson, Cootie Williams, Mercer Ellington, Rolf Ericson (trompettes) et Alice Babs, The Swingle Singers et Toney Watkins (chant)

Émission TV "Midi Première" du 17/11/69
Extraits du concert "Duke Ellington à l'Église Saint-Sulpice" joué la veille au soir.

Concert au Whitla Hall de Belfast pour le Festival 69 (29/11/69).


Téléfilm "La Nuit de Paris" diffusé le 25/12/69
Chant en playback
Les Swingle Singers chantent "Oh when the saints" dans une scène de cette "histoire de Noël" où défilent les stars.
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Nicole Darde, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès, Ward Swingle.
Roger Fugen (dm)

Émission TV "Spécial Michel Legrand" du 19/02/70 (tournée en février 1970?)
Chant en playback
"Concerto d'Aranjuez"
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Nicole Darde, Christiane Legrand, Jean Cussac, Ward Swingle, Jo Novès, José Germain
Bibi Rovere (b) / Bernard Lubat (dm)

Concerts : Londres (17/01/70, TV), Rome (24/01/70, "This means, that... / Questo vuol dire chede / Cela veut dire que..." de Luciano Berio), Copenhague (28/01/70, Sinfonia), Carnegie Hall de New York (17/02/70, "This means, that... / Questo vuol dire chede / Cela veut dire que..." de Luciano Berio, et enregistrement le 20/02/70), Oakland Auditorium Theatre (les 24, 25 et 26/02/70, Sinfonia, dir. Gerhard Samuel), Zellerbach Hall de Berkeley (27/02/70, Sinfonia, dir. Gerhard Samuel), Scheveningen (13 et 14/03/70, avec Michel Delaporte (dm)), Londres (19/03/70, avec Jacky Cavallero (b) et Daniel Humair (dm)), Florence (20 et 21/03/70, Sinfonia?). 

Enregistrement de la musique du film de John Boorman "Leo the Last" (musique : Fred Myrow) certainement en mars 1970.


Émission TV britannique "Presenting Nana Mouskouri (saison 2, épisode 5)" (BBC) diffusée le 26 mars 1970
Avec Nana Mouskouri et les Athéniens. Programme inconnu.


Concerts à Los Angeles (3 et 4/04/70, Sinfonia).


Émission radiophonique "Inter actualités de 13h" du 12/04/70
Chant en direct
Interview de Ward Swingle et Christiane Legrand, "Badinerie" décomposée, "He's gone away" (a cappella), 
Ward: "Cet été nous partons en Israël pour 10 jours, puis Téhéran, Hong Kong, Osaka, Mexique". Christiane: "On est allé au moins 8 fois aux États-Unis", "Sur Leo the Last qui va être projeté à Cannes, on a fait des improvisations". Le présentateur: "Le disque (American Look) est sorti il y a 15 jours".
Pas de musiciens

Concerts à Périgueux (17/04/70), Genève (22 et 23/04/70, un récital et un Sinfonia), Firminy (24/04/70), Amsterdam (26 et 27/04/70, récitals et radio), Los Angeles (début mai 70, d'après Newcastle Evening Chronicle du 7/05/70), Royal Albert Hall de Londres (6/05/70), Concert à Newcastle (7/05/70).

A cette occasion, un article du Newcastle Evening Chronicle raconte que le disque "American Look" est distribué uniquement sur le continent et que des disques ont été acheminés en urgence pour être vendus à Newcastle.
Programme:
1ère partie: "Fugue en sol mineur (L'Art de la fugue, BWV 578)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Fugue en sol majeur (Prélude et fugue pour orgue, BWV 541)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265"
2ème partie: "Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)", "He's gone away (Appalachian Folk Song, Anonyme)", "Country Dances
(Arkansas/ College Hornpipe/ Devil's Dream/ Old Zip Coon/ Virginia Reel / Pop goes the weasel, Anonyme)", "Negro Spirituals (Joshua fit the Battle of Jericho / Swing low, sweet chariot / Little David / Deep River, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite : I got plenty of nothin' (George Gershwin)", "Romanza Andaluza op. 22 n°1 (Danses espagnoles, Pablo de Sarasate)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel, 
inédit en disque)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".

Concerts à Edimbourg (8/05/70), Londres (9/05/70, enregistrement Sinfonia pour le Canada), Glasgow (10 et 11/05/70, TV), Vierzon (20/05/70).


Émission radiophonique "R.T.L. Non Stop" (R.T.L.) du 3/06/70
Swingle Singers & Patrick Abrial. Programme inconnu.


Concerts en Yougoslavie (du 5 au 7/06/70, et TV).



33T LP "11. Mednarodni International Jazz Festival Ljubljana '70" Helidon LP 08-003
Enregistrement en public début juin 1970 à la salle Križanke de Ljubljana (Yougoslavie) / Sortie en 1971
B2 : Porgy and Bess Suite : I got plenty of nothin' (George Gershwin)
A1 à B1 et B3 à B6 : autres artistes


Concerts : Israël (20/06 au 2/07/70), Téhéran (3 et 4/07/70).

Émission TV britannique "The Val Doonican Show" (BBC2) diffusée le 4/07/70.
Avec Dai Davies. Programme inconnu.

Concerts sur l'île d'Aberdeen à Hong Kong (9 et 10/07/1970, article dans le South China Morning Post du 10/07/70, récitals), 
Exposition Universelle de 1970 à Osaka (Hall d'exposition les 13, 14 et 15/07/70, Pavillon Français les 16, 17, 18 et 19/07/70, récitals).

Concert au Palais des Beaux Arts de Mexico (les 25, 26, 27, 28 et 30/07/70, récitals):
Programme 1 : 1ère partie: Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Le Coucou (1er livre de pièces pour clavecin "A Mlle de Soubise", Daquin)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Rondo", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265"
Programme 1 : 2ème partie: "Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)", "Country Dances
(Arkansas/ College Hornpipe/ Devil's Dream/ Old Zip Coon/ Virginia Reel / Pop goes the weasel, Anonyme)", "Negro Spirituals (Joshua fit the Battle of Jericho / Swing low, sweet chariot / Little David / Deep River, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite : It ain't necessarily so (George Gershwin)","Porgy and Bess Suite : I got plenty of nothin' (George Gershwin)", ""Porgy and Bess Suite : Bess you is my woman (George Gershwin)", "Gymnopédie n°1 (Erik Satie, 
inédit en disque)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".
Programme 2 : 1ère partie: "Fugue en sol mineur (L'Art de la fugue, BWV 578)", "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807) 1:45 : groupe vocal mixte", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", Fugue en sol majeur (Prélude et fugue pour orgue, BWV 541)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro / Andante / Allegretto", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826) ".
Programme 2 : 2ème partie: "Scherzo (Sonate pour violon et piano op. 24 n°5 en fa majeur "Le Printemps", L. Van Beethoven)", "Allegro (Sonate pour piano op. 26 n°12 en la bémol majeur, L. Van Beethoven)", "Petit Prélude et Fugue (Album à la Jeunesse op. 68, R. Schumann)", "La Fileuse (Romance sans paroles op. 67 n° 4, F. Mendelssohn)", "Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Étude (op. 25 n° 2 en fa majeur, F. Chopin)", "Étude (op. 10 n° 6 en mi bémol majeur, F. Chopin)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuet / Rondo".
Le programme indique Guy Pedersen (b) / Bernard Lubat (dm) et Tenues Lempereur (Paris), mais il s'agit peut-être d'une erreur.

Concerts: Santa Fe Opera (août 70, certainement création de "Opéra" de Luciano Berio), Cambridge Jazz Festival (fin août, d'après Liverpool Echo du 16/05/70), Abbaye de Royaumont (12/09/70, interview radiophonique de Pierre Fatosme et Christiane Legrand dans l'émission Panorama du 11/09/70).



45T EP Philippe Sarde "Chansons tirées de la musique originale du film "La Liberté en Croupe" d'Edouard Molinaro" Philips 6009.103
Enregistrement les 16/09 et/ou 2/10/70 au Studio Davout / Sortie a priori en 1970
A : Mon enfance est un rubis (Philippe Sarde / Eddy Marnay) : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B : Laurence (Philippe Sarde / Eddy Marnay) : Christiane Legrand (petit solo), Jean Cussac (lead) et groupe vocal mixte
-Arrangements : Jean-Michel Defaye / Production : Eddy Marnay
-Philippe Sarde a réutilisé la musique de "Laurence" en la faisant devenir le thème principal de Tess (1979) de Roman Polanski.
-"Mon enfance est un rubis" a été réédité récemment dans un vinyle pour fêter l'anniversaire de la collection Écoutez le cinéma.



Enregistrement de l'indicatif Erge (septembre 1970) et travail pour le studio d'animation publicitaire Fischerkoesen (septembre 1970?).

Concerts à Rotterdam (22, 23 et 24/09/70, Sinfonia), Lincoln Center de New York (les 8, 9, 10 et 12/10/70, Sinfonia, dir. Leonard Bernstein et Luciano Berio), Seattle Centre Opera House (les 18, 19 et 20/10/70, Sinfonia, dir. Milton Katims), Temple Theatre de Tacoma (21/10/70, Sinfonia), Severence Hall de Cleveland (29 et 31/10/70, Sinfonia, Cleveland Orchestra, dir. Louis Lane), Eldon L. Johnson Theater de l'Université de New Hampshire à Durham (10/11/70, récital).
Programme:

1ère partie: Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
2ème partie: "Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)", "Country Dances", "Negro Spirituals (Joshua fit the Battle of Jericho / Swing low, sweet chariot / Little David / Deep River, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite : 
My man's gone now (George Gershwin)", "Porgy and Bess Suite :  I got plenty of nothin' (George Gershwin)", "Porgy and Bess Suite : Bess you is my woman (George Gershwin)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Gymnopédie n°1 (Erik Satie, inédit en disque)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".(Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))

Concerts: Orchestre Symphonique de Montréal (17 et 18/11/70, Sinfonia), TV à Quebec le 20/11/70, Centre national des Arts d'Ottawa (21/11/70, récital, même programme qu'à Durham avec en moins les "Country Dances"), tournée belge Liège Uccle Huy Verviers Namur (25 au 30/11/70), Théâtre de la Ville (1 au 12/12/70, article dans Paris-Jour du 2/12/70 et Le Monde du 4/12/70).


Émission TV "Vingt quatre heures sur la Deux" du 2/12/70
Chant en playback
"Country Dances"
Les Swingle Singers sont dans un jardin et dansent. Une comédienne (?) habillée en "française moyen" boit son litron de rouge et se fait des tartines.
Chanteurs à l'image: Christiane Legrand, Nicole Darde, Claudine Meunier, Hélène Devos, Ward Swingle, Jo Novès, Jean Cussac, José Germain
Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm)

Concert à l'Église Notre-Dame de Bergerac (19/12/70).
Programme:

1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Concerto à six (Telemann) : Allegro / Adagio / Presto / Adagio / Allegro", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826)".
2ème partie: "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265", "Bourrée (Suite anglaise n°2 en la mineur, BWV 807)", "Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)", "Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel, inédit en disque)", Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuetto / Rondo".

(Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))

Concert au Théâtre de l'Ouest-Aquitain à Saint-Médard-en-Jalles (20/12/70)
1ère partie: Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
2ème partie: "Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)", "Country Dances", "Negro Spirituals (Joshua fit the Battle of Jericho / Swing low, sweet chariot / Little David / Deep River, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite : 
My man's gone now (George Gershwin)", "Porgy and Bess Suite :  I got plenty of nothin' (George Gershwin)", "Porgy and Bess Suite : Bess you is my woman (George Gershwin)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Gymnopédie n°1 (Erik Satie, 

inédit en disque)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".
(Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))


Émission TV britannique "The Swingles sing" (ITV) diffusée le 3/01/71
Programme inconnu. Avec Cavallero / Fugen d'après Reading Evening Post du 2/01/71


Fairfield Hall de Croydon le 17/02/71 (d'après Kent & Sussex Courier du 12/02/71) et certainement d'autres dates au Royaume-Uni.
1ère partie: 
"Fugue en sol mineur (L'Art de la fugue, BWV 578)", "Gavotte (Partita n° 3 pour violon seul en mi majeur, BWV 1006)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Sonate n° 37 en la majeur pour violon et clavier, K 402)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro / Andante / Allegretto)", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
2ème partie: "Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)", "Stephen Foster Medley (Old Folks at Home / Beautiful Dreamer / Camptown Races / Jeannie with the Light Brown Hair, Stephen Foster)", "Country Dances", "Porgy and Bess Suite : My man's gone now (George Gershwin)", "Porgy and Bess Suite :  I got plenty of nothin' (George Gershwin)", "Porgy and Bess Suite : Bess you is my woman (George Gershwin)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Gymnopédie n°1 (Erik Satie, inédit en disque)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".
(Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))
Même programme que Rio 71 à part Stephen Foster à la place de Negro Spirituals.



Émission TV hollandaise "Voor de Vuist Weg" du 12/02/71
Chant en direct
"Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Country Dances", "Danse espagnole n°1: La Vida Breve (Manuel de Falla)" (inédit en disque).
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Nicole Darde, Christiane Legrand, Jean Cussac, José Germain, Jo Novès, Ward Swingle
Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm)

Émission radiophonique inconnue (R.T.L.) du 2/03/71
Programme inconnu.


Concert pour le Festival Musica Viva à la Herkulessaal de Munich (26/03/71, Sinfonia, dir. Francis Travis, avec l'Orchestre Symphonique de la Radiodiffusion Bavaroise, diffusion le 20/12/71)

Concerts au Théâtre Municipal de Rio de Janeiro (récital les 13, 14 et 17/04/71, Sinfonia le 16/04/71, dir. Henrique Morelenbaum)
Programme des 13 et 14/04/71: 1ère partie: "Fugue en sol mineur (L'Art de la fugue, BWV 578)", "Gavotte (Partita n° 3 pour violon seul en mi majeur, BWV 1006)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Sonate n° 37 en la majeur pour violon et clavier, K 402)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro / Andante / Allegretto)", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
Programme des 13 et 14/04/71: 2ème partie: "Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)", "Negro Spirituals (Joshua fit the Battle of Jericho / Swing low, sweet chariot / Little David / Deep River, Anonyme)", 
"Country Dances
(Arkansas/ College Hornpipe/ Devil's Dream/ Old Zip Coon/ Virginia Reel /  
Pop goes the weasel, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite : My man's gone now (George Gershwin)","Porgy and Bess Suite : I got plenty of nothin' (George Gershwin)", ""Porgy and Bess Suite : Bess you is my woman (George Gershwin)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Gymnopédie n°1 (Erik Satie, inédit en disque)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".
Programme du 17/04/71, 1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)","Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Largo (Concerto pour clavecin et orchestre en fa mineur, BWV 1056)", "Presto (Sonate n°4 pour flûte et basse continue en mi mineur, Marcello)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Concerto à six : Allegro (Telemann)", "Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826) ".
Programme du 17/04/71, 2ème partie: "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265", "La Fileuse (Romance sans paroles op. 67 n° 4, F. Mendelssohn)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Larghetto (Concerto en la majeur pour hautbois d'Amour & cordes, Telemann)", "Le Marché de Limoges (Tableaux d'une Exposition, M. Moussorgsky)",
"Romanza Andaluza op. 22 n°1 (Danses espagnoles, Pablo de Sarasate)", "Romance espagnole (Trad.)", "Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel, 
inédit en disque)", "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuet / Rondo".


Émission TV britannique inconnue de Moira Anderson (BBC1) du 23/04/71
Matt Monro, The Swingle Singers, etc. d'après The Stage du 15/04/71.

Émission TV ouest-allemande "Münchner Bilderbogen" (ZDF) du 11/06/71
Programme inconnu.


Concert à Rotterdam (22/06/71), Mexico (juillet 71), Festival de Dubrovnik (août 1971, d'après historique du festival), Tulle (12/08/71), St Céré (13/08/71), Condom (14/08/71).


Line-up n°7 (septembre 1971-début 1972) : Christiane Legrand, Claude Chauvet, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac


Attendant un heureux événement, Nicole Darde cherche une remplaçante et appelle Claude Chauvet (ancienne élève de la Maîtrise de la RTF, qui était à l'époque assistante attachée de presse chez Philips et choriste occasionnelle) juste avant les vacances d'été. Hasard, celle-ci a assisté à un concert des Swingle Singers un ou deux mois avant, à la Cité Universitaire.
Pendant les vacances, Claude travaille sur les partitions, rend visite tous les jours à Christiane Legrand pendant un mois, puis passe une audition devant Ward (dans l'ancien bureau des éditions Legrand, qui se trouvait à Pleyel).
Elle est engagée pour quelques mois, participe à de nombreux concerts mais n'enregistre pas de disque pendant cette période.
Claude se souvient avoir fait des concerts avec les Swingle aux États-Unis, à Madrid, aux Pays-Bas, et peut-être en Belgique.

Tournée au Royaume-Uni (Festival d'Edimbourg le 10/09/71, Chichester le 12/09/71), 
Arc-et-Senans (15/09/71), certainement Hambourg (octobre 1971), Madrid (13, 14, 15, 16 et 17/10/71, récitals).

Concert pour le 14ème automne musical napolitain de la RAI au Palais des Sports de Naples (29/10/71).
Programme: "Fugue en sol mineur (BWV 578)", "
Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse Espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel De Falla)".
(Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))

Tournée de 17 concerts (8 Sinfonia et 9 récitals) aux États-Unis et au Canada du 11/11 au 10/12/71.
Programme de voyage: arrivée à Cincinatti le 8/11/71, Minnesota Symphony Orchestra à Minneapolis les 11 et 12/11/71 (Sinfonia), Cincinatti les 13 et 14/11/71, Mount Vernon (Ohio, Ashland University) le 15/11/71, Ashland le 16/11/71, Detroit les 18 et 20 (Sinfonia, dir. Luciano Berio), Power Center for the Performing Arts de l'Université du Michigan à Ann Arbor (19/11/71, récital), Canandaigua (NY) le 21/11/71, Amherst le 22/11/71, Regina (Canada) les 23 et 24/11/71, Saskatoon (Canada) le 25/11/71, Memorial University de Saint-Jean de Terre-Neuve (Canada) du 26 au 28/11/71, Université Saint-Francis-Xavier d'Antigonish (Canada) le 29/11/71, Easton Lafayette College (Pennsylvanie) le 30/11/71, West Chester State College (Pennsylvanie) le 1/12/71, Duluth (Minnesota) le 3/12/71, Chicago le 4/12/71 (Chicago Symphony, Sinfonia), Saint Louis (Missouri) le 5/12/71, Indianapolis le 9/12/71 (Indianapolis Symphony Orchestra, Sinfonia). Retour à New York le 10/12/71, survol en hélicoptère jusqu'au Kennedy Airport, puis vol pour Paris).

Programme des récitals (programme du 
19/11/71 au Power Center for the Performing Arts de l'Université du Michigan, Ann Arbor):
1ère partie: "Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Gavotte (Partita n° 3 pour violon seul en mi majeur, BWV 1006)", "Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Sonate n° 37 en la majeur pour violon et clavier, K 402)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro / Andante / Allegretto)", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
2ème partie: "Country Dances", "Bess, you is my woman", "I got plenty of nothin'", "Pavane pour une infante défunte" (Maurice Ravel, inédit en disque), "Romanza Andaluza op. 22 n°1 (Danses espagnoles, Pablo de Sarasate)", "Romance espagnole (Trad.)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Danse espagnole n°1: La Vida Breve (Manuel de Falla, inédit en disque)".

Concerts à Messine (15/12/71), Rome (17 et 19/12/71), Chambéry (21 et 22/12/71), Lanchester Polytechnic Arts Festival à la Cathédrale de Coventry (7/01/72, création de "Aura" de Luciano Berio avec le Sinfonietta de Londres, d'après pré-annonce dans journal), Mutualité (29/01/72), Croydon (4/02/72)
1ère partie: "Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Airs et variations : "L'harmonieux forgeron" (Suite pour clavecin en mi majeur, Haendel)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Fugue n°5 en ré majeur (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 874)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Adagio (extrait du concerto pour hautbois en ré mineur, Alessandro Marcello)", "Prélude n° 9 (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 878)", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
2ème partie: "
Country Dances
(Arkansas/ College Hornpipe/ Devil's Dream/ Old Zip Coon/ Virginia Reel / Pop goes the weasel, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite (George Gershwin) :
My man's gone now / I got plenty of nothin'", "Canção Sertaneja (Camargo Guarnieri, inédit en disque)", "Milonga del angel (Astor Piazzolla, inédit en disque)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel de Falla, inédit en disque).


Concerts à Portsmouth (5/02/72), Bristol (6/02/72), Flora Hall de Southport (7/02/72), Spennymoor Variety Club (9/02/72, la presse rapporte que le groupe ayant demandé à ce que soit interdite la vente d'alcool pendant le concert, la salle était aux trois-quarts vide), Besançon (15/02/72, récital), Colombes (18/02/72, récital).

Concert à l'Église Saint-Patrice d'Epinay (19/02/72). 
Programme :
1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "
Gigue (Suite pour cordes "La Lyra", Telemann)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Andante (Quatuor op. 44 n° 1 en ré majeur, F. Mendelssohn)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro / Andante / Allegretto", "Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265"
2ème partie: "Saints Fugue (based on "When the Saints Go Marchin' in", Anonyme)", "Negro Spirituals (Joshua fit the Battle of Jericho / Swing low, sweet chariot / Little David / Deep River, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite (George Gershwin) : My man's gone now / I got plenty of nothin' /  Bess you is my woman", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Pavane pour une infante défunte (Maurice Ravel, inédit en disque)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525 : Allegro / Romance / Menuetto / Rondo". (Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))

Concerts au Théâtre de l'Est Parisien (22/02/72, Sinfonia dir. Serge Baudo), Théâtre des Champs-Elysées (23 et 26/02/72
, Sinfonia dir. Serge Baudo), Faculté de droit (24/02/72, Sinfonia dir. Serge Baudo).


Line-up n°8 (début 1972-juin 1973) : Christiane Legrand, Nicole Darde, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle, José Germain, Jean Cussac

Line-up n°8 (idem au n°6)


Nicole Darde revient dans le groupe (certainement en février ou mars 1972).



33T LP « Les Quatre Saisons » Philips 6385.501
Enregistrement : mars 1972 (d'après contrat de H. Devos) / Sortie : automne 1972 (contrat signé le 18/10/72)
Le Printemps (extrait des Quatre Saisons, concerto n°1 en mi majeur, op.8, Antonio Vivaldi) : A1 : Allegro  2:13 : groupe vocal mixte
A2 : Largo  2:40 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
A3 : Allegro (Danse pastorale)  3:17 : Claudine Meunier et Nicole Darde ? (solistes) groupe vocal mixte
A4 : Canon en ré majeur (Johann Pachelbel) 4:21 : groupe vocal mixte
A5 : Sinfonia (Cantate BWV 209 "Non sio che dolore") 3:29 : Christiane Legrand et groupe vocal mixte
B1 : Adagio (extrait du concerto pour hautbois en ré mineur, Alessandro Marcello)  3:04 : Christiane Legrand (soliste) et groupe vocal mixte
B2 : Ouverture du Mariage de Figaro (Wolfgang Amadeus Mozart)  3:55 : groupe vocal mixte
B3 : Allegro (extrait du concerto pour deux violons, BWV 1043)  3:47 : Christiane Legrand (soliste à 0'39), Claudine Meunier (soliste à 0'47), Hélène Devos (soliste à 1'10), Nicole Darde (soliste à 1'30) et groupe vocal mixte
B4 : Molto allegro - Fugue n°14 en sol majeur pour quatuor à cordes (K.387)  4:08 : Claudine Meunier (soliste à 0'01), Nicole Darde (soliste à 1'14), Christiane Legrand (soliste à 3'10) et groupe vocal mixte
-Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm)
-Illustration de couverture : carton de Grassen (Le Printemps, vitrail 1894, Musée des Arts Décoratifs) photographié par Giraudon
-Photo du verso : Claude Delorme
-Pierre Fatosme a quitté le management et l'enregistrement du groupe. Le disque est produit par la filiale japonaise de Philips
-Enregistré par Claude Ermelin au Studio Davout (remerciements à Claudine Meunier et Claude Ermelin)
-L'album est commercialisé sous le nom "Les 4 Saisons" (France, Canada) et "The Joy of Singing" (États-Unis, Australie, Japon, Pays-Bas, Allemagne).



Émission TV britannique "The Val Doonican Show (saison 2, épisode 2)" (ATV) diffusée le 18/03/72

Avec Manitas de Platas. Programme inconnu.


Concerts : 
Église de La Clusaz (29/03/72), Salle du Majestic de Chamonix (30/03/72), Palais des Sports de Megève (2/04/72), la Piccolo Scala de Milan (12/04/72, récital, avec Roger Fugen).


Émission TV "Top à Michel Legrand" du 29 avril 1972 (répétée du 26 au 28/04/72)
Chant en direct
"Badinerie", "Porgy and Bess suite : Bess you is my woman" (duo avec Michel Legrand), et rappel de "Porgy and Bess suite : Bess you is my woman" (duo avec Michel Legrand) au moment des saluts.
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Nicole Darde, Hélène Devos, Christiane Legrand, Jean Cussac, Jo Novès, José Germain, Ward Swingle
Jacky Cavallero (b) / Daniel Humair (dm)


Concerts : Porto (23/05/72, récital), Grand auditorium de la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne (27/05/72, Sinfonia, dir. Luciano Berio), Lisbonne (28/05/72, récital), Théâtre-Français de Bordeaux (31/05/72, récital Bach Marcello Vivaldi Haendel Mozart Albeniz Rodrigo De Falla), Japon (12 concerts du 5 au 17/06/72, récitals Swingle, confirmé par Billboard du 10/06/72), Rotterdam (21 et 22/06/72, Sinfonia), Théâtre du Huitième à Lyon (26/06/72, avec Sabiani).
1ère partie: "Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Airs et variations : "L'harmonieux forgeron" (Suite pour clavecin en mi majeur, Haendel)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Adagio (extrait du concerto pour hautbois en ré mineur, Alessandro Marcello)", "Prélude n° 9 (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 878)", "Les Quatre Saisons: Le Printemps (Vivaldi)".
2ème partie: "
Country Dances
(Arkansas/ College Hornpipe/ Devil's Dream/ Old Zip Coon/ Virginia Reel / Pop goes the weasel, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite (George Gershwin) :
My man's gone now / I got plenty of nothin'", "Canção Sertaneja (Camargo Guarnieri, inédit en disque)", "Gymnopédie n°1 (Erik Satie, inédit en disque)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel de Falla, inédit en disque).
(Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))



Concerts à Aix en Provence (27/06/72), Tongres (1/07/72), Quiberon (20/07/72, récital), Nottingham (22 et 23/07/72, récital), Florenville (29/07/72, récital), Avignon (31/07/72, création de Bitter Ending).



33T LP André Hodeir et les Swingle Singers « Bitter Ending » Epic EPC 80544
Enregistrement les 11 et 12/09/72 à la Maison de la Radio / Sortie a priori en 1974
A : 1ère partie : solistes (principalement Claudine Meunier, Christiane Legrand et Jo Novès) et groupe vocal mixte

B : 2ème partie : solistes (principalement Claudine Meunier, Christiane Legrand et Jo Novès) et groupe vocal mixte
-Pierre Gossez (sax alto) / Jacky Cavallero (b) / Marcel Sabiani (dm) / Jean-Louis Chautemps (sax ténor) / Roger Guérin (tp) 
-Composition, arrangements et direction : André Hodeir



Concert à Come (23/09/72).



33T LP Jean-Claude Eloy et Michel Zbar « Faisceaux - Diffractions / Swingle Novae 
» Inédits ORTF 995 038
Enregistrement : 2 et 3/10/72 / Sortie : février-mars 1973
A : Faisceaux et diffractions (Jean-Claude Eloy) : Ensemble Ars Nova
B : Swingle Novae (Michel Zbar) avec les Swingle Singers : groupe vocal mixte et Ensemble Ars Nova
-Direction : Boris de Vinogradov
-Orchestre : Ensemble Ars Nova
-Récitant : Jean-Marie Gouëlou
-Christiane Legrand et Nicole Darde sont créditées sur le disque sous leurs noms d'épouses (Christiane Fatosme et Nicole Bouhadjer)
-Diffusé à la radio a priori le 30/11/72


Émission radiophonique "Swingle Novae" du 31/10/72 enregistrée le 10/10/72
Extraits de répétitions de "Swingle Novae" et interviews de Michel Zbar, Boris de Vinogradov, Ward Swingle, Jean Cussac et Jean-Marie Gouëlou.


Concerts à Chichester (13/10/72), Swansea (14/10/72).

Concert à l'Opéra de Jersey (15/10/72).
Programme:
1ère partie: "Fugue en sol mineur (BWV 578)", "Airs et variations : "L'harmonieux forgeron" (Suite pour clavecin en mi majeur, Haendel)", "Badinerie (Suite n°2 pour orchestre en si mineur, BWV 1067)", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Fugue (Concerto op.3 "l'Estro armonico" n°11 en ré mineur, Vivaldi, transcription J.-S. Bach)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Adagio (extrait du concerto pour hautbois en ré mineur, Alessandro Marcello)", "Prélude n° 9 (Clavier bien tempéré, Livre 2, BWV 878)", "

Vivace (Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043)", "Variations sur "Ah ! Vous dirais-je maman", K 265".
2ème partie: "
Country Dances
(Arkansas/ College Hornpipe/ Devil's Dream/ Old Zip Coon/ Virginia Reel / Pop goes the weasel, Anonyme)", "Porgy and Bess Suite (George Gershwin) :
My man's gone now / I got plenty of nothin'", "Canção Sertaneja (Camargo Guarnieri, inédit en disque)", "Gymnopédie n°1 (Erik Satie, inédit en disque)", "Sevilla op. 47 n°3 (Première suite espagnole, Isaac Albéniz)", "Rondalla Aragonesa (Danse espagnole n°6 en ré majeur, Enrique Granados)", "Adagio (Concerto d'Aranjuez pour guitare et orchestre, Joaquín Rodrigo)", "Danse espagnole n°1 (La Vida Breve, Manuel de Falla, inédit en disque).
(Jacky Cavallero (b) / Roger Fugen (dm))


Concerts à la Scala de Milan (du 16 au 21/10/72, Sinfonia les 18, 19 et 20/10/72, dir. Aldo Ceccato
), Théâtre Municipal de Metz (30/11/72, récital).
1ère partie: "Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Sinfonia (Cantate BWV 209 "Non sio che dolore")", "Aria (Suite pour orchestre n°3 en ré majeur, BWV 1068)", "Molto allegro - Fugue n°14 en sol majeur pour quatuor à cordes (K.387)", "Allegro (Concerto Grosso op.6 n°4 en la mineur, Haendel)", "Sérénade n°13 en sol majeur, "Une Petite Musique de Nuit", K 525".
2ème partie: "
Concerto à six (Telemann)", "Sonate pour piano n° 15 en ut majeur, K 545 : Allegro", "Adagio (extrait du concerto pour hautbois en ré mineur, Alessandro Marcello)", "Canon en ré majeur (Johann Pachelbel)", "Le Printemps (extrait des Quatre Saisons, concerto n°1 en mi majeur, op.8, Antonio Vivaldi): Allegro / Largo / Allegro", "Ouverture des Noces de Figaro (Wolfgang Amadeus Mozart)".
(Jacky Cavallero (b) / Marcel Sabiani (dm))


Concert au Théâtre des Champs-Elysées (12/12/72, récital spécial 10ème anniversaire), Vitoria (14/12/72).


Émission TV "Top à Guy Bedos et Sophie Daumier" du 28/10/72
Chant en playback
"Les Quatre Saisons : Le Printemps - Allegro". Puis danse du slow "La Drague" (Guy Bedos & Sophie Daumier) lors du générique de fin.
Chanteurs à l'image : Claudine Meunier, Nicole Darde, Hélène Devos, Christiane Legrand, Jean Cussac, Jo Novès, José Germain, Ward Swingle
Jacky Cavallero (b) / Marcel Sabiani (dm)


Concert à Zurich (5/01/73).


Émission TV "Soirée électorale" du 11/03/73
Chant en playback
"Sinfonia (Cantate BWV 209 "Non sio che dolore")", interview de Ward Swingle par Roger Lanzac, "Molto allegro - Fugue n°14 en sol majeur pour quatuor à cordes (K.387)", "Adagio (extrait du concerto pour hautbois en ré mineur, Alessandro Marcello)", "Le Printemps (extrait des Quatre Saisons, concerto n°1 en mi majeur, op.8, Antonio Vivaldi) : Allegro"
Chanteurs à l'image: Jo Novès, Claudine Meunier, Nicole Darde, Christiane Legrand, José Germain, Jean Cussac, Hélène Devos, Ward Swingle.
Jacky Cavallero (b) / Marcel Sabiani (dm)


Concerts à Charleroi (16/03/73), Saint-Gall (14/05/73), Église Saint-Roch (23/05/73).

Dans l'émission radiophonique Inter Actualités (13h) du 23/05/73, Ward Swingle et Christiane Legrand sont interviewés à propos de leur concert du soir à l'Église Saint-Roch (programme de leur dernier disque "Les quatre saisons"). Ils annoncent la fin du groupe.

Concerts à Bergen (27 et 29/05/73 et TV), 2ème partie d'un Gala Choralies à la Maison de la Culture et des Loisirs de Saint-Etienne (1/06/73).
Programme:
"Fugue en ré mineur (L'Art de la fugue, BWV 1080)", "Choral n°1 "Réveillez-vous, la voix des veilleurs vous appelle" (6 Chorals Schübler, BWV 645)", "Sinfonia (Cantate BWV 209 "Non sio che dolore")", "Adagio (extrait du concerto pour hautbois en ré mineur, Alessandro Marcello)", "Molto allegro - Fugue n°14 en sol majeur pour quatuor à cordes (K.387)", "Allegro (extrait du concerto pour deux violons, BWV 1043)", "Les Quatre Saisons : Allegro / Largo / Allegro", "Canon en ré majeur (Johann Pachelbel)", "Ouverture des Noces de Figaro (Wolfgang Amadeus Mozart)".


Fatigués par les tournées, et après quelques tensions dans le groupe Ward décide de dissoudre les Swingle Singers (leur dernier concert sera à Saint-Etienne, le 1/06/73).
Ward remontera finalement le groupe en Grande-Bretagne avec des chanteurs britanniques quelques mois plus tard: Swingle II.


Line-up n°9 (reformations ponctuelles du groupe à partir de 1974) : Christiane Legrand, Nicole Darde ou Claude Chauvet, Claudine Meunier, Hélène Devos / Jo Novès, Ward Swingle ou Michel Barouille, José Germain, Jean Cussac


Copie d'écran du Grand échiquier du 20/02/84
Claudine Meunier, Hélène Devos, Claude Chauvet, Christiane Legrand,
Michel Legrand, Jo Novès, Michel Barouille, Jean Cussac et José Germain


Tandis que sous la houlette de Ward Swingle, le groupe poursuit sa destinée en Grande-Bretagne avec des chanteurs anglais (Swingle II, Swingle Singers, Swingles, etc.), les anciens se réunissent très occasionnellement, avec ou sans Ward Swingle.

Claude Chauvet remplace Nicole Darde (qui quitte Paris en 1981) au moins pour Le Grand Échiquier et l'Arsenal de Metz.
Michel Barouille remplace Ward Swingle au moins pour le Grand Échiquier.


Émission radiophonique "Nouvel orchestre philharmonique de Radio France" du 15/08/80 enregistrée Salle Pleyel le 17/03/80 
Sinfonia (Luciano Berio) : groupe vocal mixte
Direction: Gilbert Amy
Sous le nom "Ensemble Christiane Legrand". D'après leurs archives, présence de Hélène Devos, Jo Novès, José Germain et Jean Cussac.


Émission TV "Le Grand Échiquier" du 20/02/84 enregistrée le 17/02/84 
Sinfonia (Partita n°2 en ut mineur, BWV 826) : Christiane Legrand et Michel Legrand (solistes) et groupe vocal mixte
Chanteurs à l'image: Claudine Meunier, Hélène Devos, Claude Chauvet, Christiane Legrand, Michel Legrand, Jo Novès, Michel Barouille, Jean Cussac, José Germain.
José Germain dirige musicalement le groupe.
Ray Brown (b) / Shelly Manne (dm) 


Concert "Sinfonia (Berio)" à l'Arsenal de Metz le 25/06/96 (avec Claude Chauvet, Hélène Devos, etc.).



Pour écouter "Les Swingle Singers":


La plupart des disques ont été réédités en CD par Universal (coffret et double).

La plupart des titres peuvent être téléchargés ou écoutés sur toutes les plateformes de téléchargement légal et de streaming comme Qobuz, Deezer, etc.

Si les adaptations de Bach sont évidemment les morceaux les plus représentatifs du groupe, j'ai une préférence personnelle pour l'album Concerto d'Aranjuez - Sounds of Spain (qui est également le disque préféré de plusieurs membres du groupe comme Hélène Pedersen-Devos et Claudine Meunier).
https://www.deezer.com/fr/album/223830


"Les Swingle Singers" sur Dans l'ombre des studios :

Interview de Claudine Meunier:
http://danslombredesstudios.blogspot.com/2014/04/joyeux-anniversaire-claudine-meunier.html

Interview d'Anne Germain:
http://danslombredesstudios.blogspot.com/2014/05/anne-germain-chanter-la-vie-chanter-les.html

Interview de Jean-Claude Briodin:
http://danslombredesstudios.blogspot.com/2020/03/jean-claude-briodin-entretien-avec-un_7.html

Interview radiophonique de Claudine Meunier, Jean-Claude Briodin et moi-même ("Etonnez-moi Benoît" par Benoît Duteurtre, France Musique, enregistrement le 6/03/2020):
https://www.francemusique.fr/emissions/etonnez-moi-benoit/groupes-vocaux-francais-d-hier-et-d-aujourd-hui-avec-remi-caremel-claudine-meunier-jean-claude-briodin-81374

Hommage à Jeanette Baucomont:
http://danslombredesstudios.blogspot.com/2019/12/deces-de-jeanette-baucomont-1926-2019.html

Le site de La Gazette du Doublage étant en panne depuis plus d'un an, mes portraits de Jean Cussac et José Germain (publiés en 2006 et 2007) sont inaccessibles actuellement.


Autres lectures conseillées:

Vocal jazz groups, scat & vocalese
 (Eric Fardet, éditions Connaissances et Savoir, 2018)

Les arrangeurs de la chanson française
 (Serge Elhaïk, éditions Textuel, 2018)

La page Facebook des Swingles anglais:
https://www.facebook.com/TheSwingles

Interview de José Germain par la Mairie de Puteaux:
https://www.youtube.com/watch?v=Q8JJwIfCY-4


Les autres discographies "Dans l'ombre des studios":


Les Blue Stars / The Blue Stars of France (1954-1959):
https://danslombredesstudios.blogspot.com/2020/11/discographie-les-blue-stars-blue-stars.html

Les Double Six / The Double Six of Paris (1959-1966):
https://danslombredesstudios.blogspot.com/2020/11/discographie-les-double-six-double-six.html



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